Onze évêques français, dont un cardinal, ont été inculpés devant des tribunaux étatiques ou ecclésiastiques pour des affaires de violences sexuelles. C’est ce qu’a annoncé Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence épiscopale de France (CEF). Sa 90e Assemblée plénière se tient à Lourdes du 3 au 8 novembre.
Lors de la conférence de presse, le hiérarque a déclaré que les accusations concernaient six évêques actuellement en fonction. Les deux autres cas concernent des évêques de haut rang, dont l’affaire est en cours d’instruction par la justice française suite à notification par l’Eglise et procédure canonique, et une autre a été signalée au parquet suite à une condamnation déjà prononcée par le Saint-Siège. Sans entrer dans le détail des cas individuels, Mgr de Moulins-Beaufort a souligné la « diversité des situations, des actes commis et des accusations ».
Le président du CEF a seulement révélé que l’archevêque à la retraite de Bordeaux, le cardinal Jean-Pierre Ricard, a avoué sa « condamnation » contre une jeune fille de 14 ans il y a 35 ans. C’était à une époque où il n’était pas encore évêque.
Le dernier cas concerne bp. Michel Santier, puni en 2021 par le Saint-Siège pour « abus spirituel », consistant en voyeurisme (voyeurisme) envers deux hommes adultes dans les années 90 (il n’était d’ailleurs pas encore évêque à cette époque). Rappelons que le dernier cas a été révélé par l’hebdomadaire catholique français Famille Chrétienne, lorsqu’il a écrit que le P. Santier ordonna aux hommes qu’il avouait de se déshabiller, et qui devaient enlever un vêtement après chaque péché avoué. Le silence sur les sanctions de l’Église à son encontre a provoqué l’indignation des catholiques français.
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