Lors de la cérémonie d’ouverture du Congrès international d’astronautique (IAC) de cette année à Paris, la Première ministre française Élisabeth Borne a annoncé que le gouvernement prévoyait d’augmenter les dépenses consacrées aux projets spatiaux nationaux et européens. Plus précisément, le pays entend allouer plus de 9 milliards d’euros sur les trois prochaines années. Cela signifie une augmentation de 25 % des décaissements par rapport aux ressources allouées au cours des trois dernières années.
19 septembre de cette année. la cérémonie d’ouverture du Congrès International d’Astronautique (IAC) s’est tenue à Paris. Dans le cadre de la cérémonie, la Première ministre française Élisabeth Borne a prononcé un discours annonçant que son pays prévoyait d’augmenter les dépenses consacrées aux projets spatiaux dans les années à venir. Au cours des trois prochaines années, les fonds devraient être augmentés de 25% par rapport à la période précédente, le gouvernement prévoyant d’allouer plus de 9 milliards d’euros à cette fin. Cela signifie une augmentation incontestable du budget de l’Agence spatiale française (CNES).
Comme première priorité des dépenses évoquées, Élisabeth Borne a identifié les investissements dans le développement de missiles lanceurs. Les travaux porteront sur le système de lancement Ariane 6 et les petites fusées commerciales. Il a également été souligné que la France ne peut pas dépendre d’autres pays pour lancer des engins satellitaires en orbite. Les autorités doivent maintenant décider quelle part du montant prévu ira à des projets en coopération avec l’Agence spatiale européenne (ESA) et quelle part sera allouée à des programmes nationaux et autres.
Le président de l’agence spatiale française n’a pas caché sa satisfaction face à l’augmentation du budget lors de la conférence de presse des chefs d’agences spatiales à l’IAC plus tard dans la journée, disant que c’était une très bonne nouvelle. Il a souligné que cela aurait également un impact positif sur l’agence européenne qui, lors de la réunion de novembre des représentants des États membres, demanderait des financements pour les projets en cours et ceux à réaliser dans les trois prochaines années.
Le PDG de l’ESA, Josef Aschbacher, a annoncé que l’augmentation du budget de l’agence était une nécessité pour l’Europe, car il existe toujours un besoin évident de dépenses financières pour aider à rattraper les puissances mondiales en termes de capacités spatiales telles que les États-Unis et la Chine. Il a déterminé qu’un échec à augmenter les investissements dans les projets spatiaux entraînerait une «expulsion» de ce concours. Lors des conférences organisées dans le cadre de l’IAC de cette année, les représentants des États membres ont exprimé un grand optimisme quant à l’avenir de l’agence européenne. Par exemple, Walther Pelzer, PDG de l’Agence spatiale allemande, a déclaré qu’une ESA forte était une priorité dans son pays. La chose la plus importante sur cette question était que tous les États membres suivent la même direction de développement.
Ainsi, la France confirme une nouvelle fois sa force dans le secteur spatial, non seulement en Europe mais aussi à l’international. Début juin de cette année, le pays est devenu un autre signataire du programme Artemis Accords, exprimant ainsi sa volonté d’utiliser pacifiquement l’espace et ses matières premières et de soutenir les États-Unis dans le programme Artemis.
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