NON euthanasie, OUI soins palliatifs

En France, le débat sur le droit à mourir s’est enflammé. La discussion est déclenchée par le projet du président Emmanuel Macron, qui vise à légaliser l’euthanasie dans ce pays. L’Église prévient que les changements proposés relativisent l’interdiction légale de tuer et rappelle que depuis 1999 les lois françaises garantissent l’accès aux soins palliatifs à tous les citoyens.

Pendant ce temps, plus d’un quart des départements français n’ont pas réussi à créer un système de prise en charge des personnes en fin de vie. Dans une interview pour Radio Vatican, le Dr. Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs – qui regroupe plus de 10 000 membres soignants et 6 000 volontaires accompagnant les personnes en fin de vie – souligne qu’un fort lobbying en faveur des mutilations émane des Pays-Bas et de la Belgique.

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« Tu veux mourir pendant un moment et puis tu fais de nouveaux plans »

Le médecin français rappelle que dans le débat actuel il faut rappeler avec force que la médecine a déjà les moyens de soulager la souffrance. Il indique également à quel point il est important d’accompagner les personnes dans la dernière phase de leur vie afin qu’elles ne soient pas seules.

« La loi de 1999 garantit à tous les patients partout dans le monde l’accès aux soins palliatifs. Cependant, cette approche est absolument inefficace, car il n’y avait aucune volonté politique de fournir des ressources financières pour la mise en œuvre de ce projet. Peut-être que la discussion en cours sera l’occasion de se demander ce qui est le plus important pour nous, quelles sont nos priorités quand il s’agit de la vie humaine », estime Claire Fourcade.

Il l’explique les personnes impliquées dans les soins palliatifs s’opposent fortement à la légalisation de l’euthanasie. Seuls 4 % sont favorables à cette solution. soignants et seulement 2 pour cent. médecins de soins palliatifs. Il souligne qu’il y a aussi la question de la possibilité d’utiliser la clause d’objection de conscience. Claire Fourcade rappelle que l’aide et l’accompagnement des médecins de soins palliatifs donnent du sens à cette période difficile de la vie tant pour les patients que pour leurs aidants.

« Contrairement à ce qui est souligné dans le débat public, le sujet de l’euthanasie ne fait pas du tout partie de notre quotidien. Des questions à son sujet se posent, mais il arrive souvent que vous vouliez mourir pendant un certain temps et que vous fassiez de nouveaux projets – dit le médecin français. – La question de savoir comment nous abordons la mort est importante. Et ce n’est pas qu’une question d’euthanasie« – souligne le président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs.

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Régine Martel

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