La France a ouvert une enquête antiterroriste pour élucider les causes après l’explosion du 30 décembre à Djeddah (Arabie saoudite), la ville qui a accueilli la cérémonie du podium et le départ du rallye Dakar. L’explosion a touché un véhicule de secours pour la compétition, qui a démarré sans problème le 1er janvier. L’un des participants du Dakar, appartenant à l’équipe de France Sodicars, a été grièvement blessé dans l’accident.

L’équipe de secours quittait son hôtel à Djeddah pour commencer un itinéraire lorsque l’explosion s’est produite. Il y avait cinq membres des Sodicars dans le véhicule. L’un d’eux, le pilote Philippe Boutron, a été grièvement blessé à l’une de ses jambes. Il est dans le coma et a été transféré en France, où il est soigné à l’hôpital militaire Percy.

Malgré les soupçons qu’il s’agissait d’un attentat terroriste, le directeur de Dakar, David Castera, a déclaré au journal français Équipe que la course se poursuivra malgré la demande aux autorités saoudiennes de renforcer la sécurité dans le pays. « Il y avait beaucoup de flics », a déclaré Castera.

L’organisation du rallye a déclaré que lorsque l’explosion s’est produite, elle n’avait aucune explication à ce qui s’était passé. Aujourd’hui, la France a ouvert une enquête pour terrorisme dans un pays qui a connu plusieurs attentats au début des années 2000. Le mois dernier, un ressortissant saoudien a été arrêté après avoir agressé un agent de sécurité au consulat de France à Djeddah, l’une des plus grandes villes du pays.

Dakar célèbre cette année sa 44e édition, la troisième dans un pays arabe. La première course a eu lieu en 1978 et a amené un groupe de coureurs de Paris à la capitale sénégalaise, Dakar. Les menaces terroristes et les problèmes de sécurité ont forcé l’organisation à se précipiter en Amérique du Sud en 2009.

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