Utilisation de l’inconstitutionnalité corse – EURACTIV.pl

Un tribunal de Bastia, en Corse, a jugé que l’utilisation de la langue corse au parlement local était incompatible avec la constitution française.

L’affaire était pendante devant le tribunal local à la demande du maire de Corse, qui est le plus haut fonctionnaire du gouvernement de l’île, et concernait des pourparlers entre les Emmanuel Macron avec les autorités corses pour accroître l’autonomie de l’île.

Le tribunal de Bastia a jugé que, selon la constitution française, seul le français peut être utilisé dans toutes les fonctions publiques. Ainsi, il a jugé inconstitutionnel de tenir des débats au parlement local en corsaire et a interdit cette pratique.

En outre, le tribunal a également jugé que la loi locale de l’existence d’une nation corse était également inconstitutionnelle.

Le corse est la première langue parlée au monde par environ 150 000 personnes. personnes. Selon l’UNESCO, cette langue est en danger d’extinction. La plupart des Corses parlent aussi le français, mais ils utilisent le corse au quotidien.

Manifestation corse

Le verdict du tribunal a été immédiatement critiqué par les autorités locales.

« Cette décision revient à priver les députés corses du droit de parler leur propre langue lors des débats. Il est impensable pour nous d’accepter un tel état de fait », ont déclaré les présidents du directoire dans un communiqué commun. Gilles siméoni et Président du Parlement de Corse Marie-Antoinette Mauperce. Ils ont également annoncé leur intention de faire appel du verdict et ont demandé que le corse soit reconnu comme langue officielle aux côtés du français.

Le parti indépendantiste Core in Fronte a qualifié la condamnation de « honteuse », tandis que le chef du Parti de la nation corse a qualifié la condamnation d' »injuste » et d’insulte envers les Corses.

conversations sur l’autonomie

La Corse est une île appartenant à la France, mais il existe un mouvement nationaliste qui réclame une plus grande autonomie de l’île, voire son indépendance.

Le mois dernier, le président Macron s’est dit ouvert à des négociations sur une plus grande autonomie mais à une condition, à savoir que l’île doit rester une partie de la France.

La reprise des pourparlers a également été facilitée par la libération conditionnelle de deux hommes reconnus coupables d’implication dans l’assassinat du maire de Corse. claudio Érignac en 1998. Cependant, la condamnation actuelle pourrait à nouveau menacer les relations entre Ajaccio et Paris.

Alaire Boivin

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