Premier tour des élections législatives en France ce dimanche

Les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 19h ou 20h (dans les grandes villes). Le second tour des élections aura lieu une semaine plus tard, le 19 juin.

Dans les sondages pré-électoraux, ils arrivent en tête avec des résultats très similaires : la coalition présidentielle de centre-droit Ensemble (Renascimento, Movimento Democrático-MoDem, Agir e Horizontes) et la coalition de gauche Nupes (Nova União Ecológica e Social) dirigée par Jean – Luc Melenchon, patron de La France indomptée (LFI), composé du LFI, du Parti socialiste, de la coalition des Verts et du Parti communiste français (PCF).

Il est crucial que la coalition présidentielle obtienne la majorité absolue à l’Assemblée nationale, soit plus de 289 sièges. Le parti d’Emmanuel Macron en 2017 (La République en marche – LREM) a remporté 306 sièges sans entrer dans une coalition. L’objectif de Nuper est de nommer Melenchon au poste de Premier ministre et de créer un gouvernement de cohabitation, c’est-à-dire lorsque le gouvernement et le président sont issus de camps politiques opposés.

Selon les estimations du quotidien Le Monde, 1 734 candidats aux élections occupent déjà des fonctions électives au niveau local, national ou européen.

Quinze ministres sont en lice, soit plus de la moitié des 28 membres du Conseil des ministres remplacés le mois dernier après la réélection du président Emmanuel Macron. Le président a annoncé qu’un ministre sortant qui perd dans sa circonscription doit démissionner du gouvernement. Cependant, la plupart des ministres en lice pour cette élection – menés par la Première ministre Elisabeth Borne, candidate dans le département du Calvados – font campagne dans des circonscriptions pro-présidentielles sûres.

Un candidat peut gagner l’élection au premier tour, mais ce n’est pas une tâche facile car il faut plus de 50% des voix. votes dans une circonscription donnée et au moins 25 pour cent de soutien. électeurs inscrits. Seuls quatre candidats ont remporté l’élection au premier tour des élections de 2017. Tout candidat qui recueille le soutien d’au moins 12,5 %. électeurs inscrits, peuvent accéder au second tour, ce qui signifie que deux, trois candidats ou plus peuvent se présenter.

Pour les partis qui présentent leurs candidats, il est important de gagner min. 15 sièges au parlement, car il permet au parti de constituer un groupe parlementaire, condition de base pour avoir une réelle influence sur les travaux de la chambre. Les groupes parlementaires ont plus de temps pour interroger les ministres du gouvernement dans l’hémicycle. Le statut de groupe ouvre également l’accès aux fonds de l’Assemblée nationale pour les dépenses et le personnel, ainsi qu’aux installations telles que les bureaux parlementaires et les salles de réunion.

Un minimum de 58 députés est requis pour émettre un vote de censure au parlement. La limite pour contester un projet de loi à transmettre au Conseil constitutionnel est de 60 députés.

Des sondages récents indiquent que la coalition Together a une chance de remporter entre 24 et 27 % des voix. soutien, c’est-à-dire 260 à 320 sièges, et Nupes – 23-26,5%, c’est-à-dire 165 à 190 sièges. Le Rassemblement national de Marine Le Pen peut compter sur 18 à 21 %. soutien, soit de 20 à 50 sièges, les Républicains de 11 à 15 % et le parti Reconquista d’Eric Zemmour de 3 à 4,5 %.

74 % des répondants sont sûrs de leur choix, tandis que 26 %. je ne sais pas pour qui voter.

Cependant, seuls 46% ont l’intention de voter aux élections. Français, selon un sondage d’Odox publié vendredi dans le journal « Le Figaro ». La participation serait donc inférieure à celle des élections de 2017 d’environ 3 points de pourcentage. Pour cent

La campagne électorale s’est concentrée principalement sur les questions économiques et sociales : la baisse du pouvoir d’achat français et la politique de sécurité, la détérioration des conditions des services de santé et la brutalité de la police française ont également été importantes.

Le silence électoral est en vigueur en France depuis vendredi, à partir de minuit.

Les médias français soulignent qu’il est difficile de parler de programmes cohérents de la coalition qui se présente aux élections, car les partis qui y sont regroupés proposent de gagner un siège dans une certaine circonscription, et non de promouvoir un programme électoral spécifique en raison de la programmes contradictoires de membres individuels de la coalition, comme le Parti socialiste, qui représente la gauche modérée, et France indomptée, dont le chef appelle la France à quitter l’OTAN, la zone euro ou l’OMC.

De Paris Katarzyna Stańko (PAP)

ksta/thebe/

Henri Jordan

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