Le gouvernement demandera aux industries pétrolières de vendre à prix coûtant et accordera une aide de 100 euros aux travailleurs les plus pauvres qui se rendent au travail en voiture, a annoncé dimanche le président français Emmanuel Macron.
Le gouvernement français a proposé des solutions significatives pour faire face aux effets de l’inflation. Selon Reuters, le président Macron a annoncé dans un entretien à TF1 et France 2 qu’une réunion aurait lieu cette semaine entre le Premier ministre du pays et des représentants des compagnies pétrolières. Le président a expliqué que le Premier ministre devrait demander aux entreprises de vendre du carburant au prix de production, sans tenir compte de leurs marges.
L’opposition réclamait une baisse des impôts, qui approchent actuellement les 60 %, voire un gel des prix. Macron reste cependant inflexible sur cette question et a annoncé un mécanisme de soutien aux travailleurs les plus pauvres qui se rendent au travail en voiture, à hauteur de 100 euros par an.
Aide au carburant : Emmanuel Macron annonce que le gouvernement travaille sur « un dispositif limité à 50% des travailleurs les plus modestes, avec un maximum de 100 euros par voiture et par personne » pic.twitter.com/XIpPB5dMaR
-BFMTV (@BFMTV) 24 septembre 2023
Le président compte toujours sur la générosité et le geste des distributeurs de carburant. Il attend. Toutefois, les médias soulignent que cette exigence ne devrait pas réellement réduire les prix du carburant. En effet, la marge des distributeurs est faible, représentant seulement 1 à 3% du prix présenté chez le distributeur.
Le président continue de compter sur la générosité et le geste des fournisseurs de carburant, espérant qu’ils feront des sacrifices pour généraliser les coûts et renoncer plus longtemps aux marges. Toutefois, le média souligne que ce type d’exigence n’entraînera probablement pas une baisse significative des prix des carburants, car la marge des distributeurs est faible et ne représente que 1 à 3% de la valeur affichée sur l’affiche.
Initialement, le gouvernement avait rédigé un projet de loi autorisant la vente de carburants à perte, mais cette idée a été durement critiquée par les entreprises pétrochimiques. Patrick Pouyanne, président de TotalEnergies, a annoncé que sa société n’accepterait pas de vendre du carburant à perte et que le prix de ses produits ne descendrait pas en dessous du niveau actuel de 1,99 euros le litre, qui est le prix applicable dans les stations appartenant à ce groupe.
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