Cette fois, les artistes du Cirque du Soleil emmèneront le public dans un voyage insolite dans le monde des insectes. Voir par vous-même.
Le Cirque du Soleil est un lieu où le talent unique des artistes de cirque se combine avec une idée intéressante, des costumes de conte de fées imaginatifs et un décor impressionnant. Ce cirque sans animaux le plus célèbre au monde est une gigantesque machine dans laquelle chaque détail est préparé par une équipe de personnes. Et même si les performances ultérieures du groupe sont comme les épisodes suivants d’une série où nous savons ce qui va se passer, nous voulons juste le regarder. C’est également le cas de « Ovo », que l’on peut admirer à l’Ergo Arena jusqu’au dimanche 22 avril. Les billets vont de 140 à 310 PLN avec une petite réduction pour les enfants de moins de 12 ans.
« Ovo » est la quatrième représentation du cirque montréalais présentée à l’Ergo Arena. Avant, on pouvait l’admirer « Saltimbanco » (en 2012), c’est-à-dire « Alegria » (2013) et « Quitter » (en 2015). Contrairement à ses prédécesseurs, le spectacle, qui peut être vu à Trojmestí à partir du 19 avril, est relativement jeune : sa première a eu lieu en 2009 (avant cela, des productions avec près de 20 ans d’expérience étaient présentées dans la salle Gdansk-Sopot). Jusqu’à présent, cinq millions de personnes dans le monde l’ont regardé.
Lors de la première représentation à Tricity, la salle de l’Ergo Arena était presque pleine à craquer malgré les prix des billets très élevés. Ce n’est pas étonnant, car les productions du Cirque du Soleil sont un spectacle de premier plan dans lequel les numéros des cirques changent, mais la structure reste la même. Il y a donc de la place pour des cascades à couper le souffle, des jongleries spectaculaires, des acrobates, des gymnastes et des clowns bien préparés, permettant une préparation discrète, rapide et discrète pour les représentations ultérieures. Les interactions avec le public avant et pendant la représentation et au moins une scène avec une personne extraite du public font partie intégrante de la représentation.
Cependant, le savoir-faire et la maîtrise des cascades réalisées font applaudir tous les numéros parfaitement exécutés avec autant d’enthousiasme que ceux qui regardent à nouveau le spectacle de cirque canadien et les nouveaux venus au spectacle du Cirque du Soleil.
Cette fois, nous serons transférés dans le monde vu principalement dans les films sur la nature – nous examinerons la forêt et observerons la communauté d’insectes. Dans le premier numéro, des jongleries de jambes (avec des morceaux de kiwi et des épis de maïs) extrêmement impressionnantes sont réalisées par des fourmis très disciplinées. Six artistes chinois synchronisent parfaitement leurs performances et savent aussi jongler… entre eux. Puis apparaît une libellule d’une agilité infernale (Kyle Cragle des États-Unis) et la transformation lyrique et dansante de la chrysalide en un magnifique papillon est complétée par une danse en tissu de soie (interprétée par Svetlana Delous du Canada).
Le moment le plus spectaculaire de la première partie est les très dangereuses acrobaties aériennes des papillons. interprété par Cathrine Auda et Alexis Trudel du Canada, qui réalisent des acrobaties sans aucun équipement de sécurité, en s’accrochant à une ou deux mains à deux ceintures suspendues au plafond – un exploit à couper le souffle, comme l’accident potentiel de retenir l’acrobate à son partenaire à quelques mètres du sol pourrait être tragique. Le premier acte est complété par une jonglerie diabolique très impressionnante réalisée par une luciole (Tony Frebourg de France) et un spectacle paradisiaque d’araignées au-dessus d’une toile monstrueuse (le « berceau russe » caractéristique de ce cirque interprété par une compagnie internationale bien jouée). .
Le point fort de « Ovo » est le côté visuel : les visuels sur le grand mur au fond de la scène correspondent parfaitement aux beaux costumes imaginatifs des personnages, au mouvement scénique et au décor., parfaitement intégré au sous-bois forestier. Toute l’intrigue du spectacle est basée sur l’œuf titulaire (« ovo » en portugais), qui sera apporté par un certain visiteur bourdonnant – une mouche dans un costume bleu raffiné (Jan Dutler de Suisse). Cela crée des tensions et une drôle de bagarre avec le chef de la communauté locale, le bug Flip (joué par l’Autrichien Gerald Regitsching). Une mouche attire également l’attention d’une certaine coccinelle (Neiva Nascimento du Brésil), et les flirts de ce couple et le conflit entre les mâles sont prétexte à des pitreries qui divertiront particulièrement les plus jeunes spectateurs.
Dans la deuxième partie, nous apprendrons entre autres : une acrobate aux puces très flexible (Aleksandra Karimulina de Russie) accompagnée de deux mâles ou une drôle de créature, un fantasme d’un jouet à ressort préféré interprété par le chinois Wei-Liang Wu. L’attention est attirée sur une étonnante araignée (Jiangming Qiu de Chine) qui peut tromper les lois de la physique sur une slackline. Mais les grillons volent la vedette.
La façon dont onze acrobates internationaux utilisent un trampoline semble défier la gravité – un entraînement gymnastique phénoménal leur permet de voler jusqu’à 10 mètres du sol et de s’arrêter à tout moment sur un mur vertical. Le spectacle de cricket constitue la fin parfaite du spectacle qui (hors entracte) dure moins de deux heures. La musique live est également une évidence.
La gigantesque machine du Cirque du Soleil comprend cette fois-ci 50 artistes sur scène venus de 14 pays à travers le monde et autant de personnes en coulisses. L’idée de la directrice et chorégraphe du spectacle Deborah Colker de situer le spectacle dans le monde des insectes fait un tabac.. Les enfants connaissent parfaitement cette convention et peuvent facilement déchiffrer quel insecte est en scène. Même si dans la deuxième partie le rythme du spectacle ralentit et devient moins lisible, et même les cascades elles-mêmes (sauf le numéro final) ne sont pas particulièrement originales, la performance du cirque canadien est appréciée et est certainement meilleure, plus dynamique et plus efficacement que « Quidam » ou « Alegría ». Les professionnels valent la peine d’être vus dans leurs moindres détails, car la prochaine opportunité de ce type à Tricity ne se présentera probablement pas avant quelques années.
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