« L’Allemagne pleure, la France pleure – c’est la fin de la tolérance », ont scandé les participants à la manifestation contre l’acceptation des immigrés à Góra Kalwaria. Les militants des organisations nationales qui ont organisé la manifestation ont affirmé que la présence de réfugiés constituait une menace et que les Polonais devaient être « prudents face aux dangers ».
Les manifestants s’attendent à ce que le gouvernement se retire des déclarations de ses prédécesseurs et refuse d’accepter les immigrants. Ils soutiennent qu’ils ont peur de leur environnement et que ces craintes sont justifiées.
Les habitants de Góra Kalwaria expliquent qu’ils connaissent le problème car il existe un centre pour les réfugiés tchétchènes à Linin. Selon eux, les étrangers ont d’énormes attentes sociales. Ils demandent appartements et des avantages sociaux, mais presque aucun d’entre eux ne veut travailler.
Après les récents attentats à Paris et les agressions contre les femmes en Allemagne, ils ont décidé que la présence d’immigrés constituait une menace réelle pour eux et leurs familles. Ils n’attendent donc pas passivement ce qui se passe, ils ont décidé d’agir rues et exprimer leurs craintes.
Selon Krzysztof Bosak, du Mouvement national, les protestations des communautés locales ont un pouvoir énorme. Il estime que ces personnes devraient être invitées aux débats sur l’octroi de l’asile aux réfugiés syriens, par exemple. Outre les organisations nationales, des représentants des gouvernements locaux ont également soutenu les manifestants.
Au cours de la manifestation, des signatures ont été recueillies pour un référendum sur l’acceptation des immigrants en Pologne.
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