Aucun tableau d’une valeur totale de 100 millions d’euros n’a encore été retrouvé.
Parmi les tableaux volés en mai 2010 à Paris figurent « La Colombe et le petit pois » de Pablo Picasso d’époque cubiste, évalués à 22 millions d’euros, une scène pastorale (« La pastorale ») d’Henri Matisse, « L’Olivier près de la Staque » de Georges Braque, » Femme à l’éventail » d’Amadeo Modigliani et » Nature morte aux bougies » de Fernando Léger. Ces tableaux étant très connus et difficiles à vendre, le vol a probablement été commandité par un collectionneur privé, explique le directeur du Palais de Tokyo à Paris, où se trouve le musée.
Tomić, arrêté en mai 2011 et célèbre pour s’être introduit par effraction dans les maisons des riches, a rapidement reconnu le vol mais n’a jamais trahi ses clients.
Outre Tomic, deux hommes ont également comparu devant le tribunal judiciaire de Paris, dont un recteur qui travaillait avec lui depuis des années. Ils risquent jusqu’à 10 ans de prison. Spider-Man pourrait recevoir deux fois la peine pour récidive.
Le juge président Peimane Ghalez-Marzban a souligné à l’audience la « facilité » avec laquelle le vol a été commis lorsque « les mesures de sécurité ont échoué ».
La nuit du vol, le musée était gardé par trois gardes ; ils n’ont rien entendu car les détecteurs de mouvements étaient hors service depuis deux mois et les alarmes ne fonctionnaient pas. Les voleurs ont coupé la vitre de la fenêtre arrière de l’immeuble, situé dans un quartier représentatif de Paris, visité par des foules de touristes.
Des informations anonymes ont permis à la police de retrouver la trace des auteurs. La silhouette athlétique de Tomic a été remarquée quelques jours avant le vol sur la promenade du Trocadéro, à côté du musée. Son téléphone se trouvait dans le même quartier au moment des faits. (BOUILLIE)
« Introverti certifié. Fanatique d’Internet dévoué. Troublemaker subtilement charmant. Penseur. »