France. Des « marches pour la liberté » ont eu lieu dans les plus grandes villes et il y a eu des affrontements avec la police

Des « marches pour la liberté » ont lieu, entre autres, à Paris, Bordeaux, Lille, Nantes, Rennes. Les manifestants critiquent principalement la loi Sécurité globale qui interdit, entre autres, la publication de l’image des policiers participant à l’action.

Environ 80 manifestations étaient prévues pour défendre le droit à l’information, la liberté de manifestation et contre la surveillance de masse. Parmi les manifestants figurent également des représentants du mouvement des « gilets jaunes ».

A Nantes, des manifestants ont affronté la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes.

A Paris, les manifestants ont défilé de la place Daumesnil à la place de la Bastille. En début d’après-midi, la police a dispersé les manifestants qui organisaient une fête illégale – une fête au son du rap.

Dans des villes plus petites comme Bayonne, Laval, Blois, Brive, Besançon et Clermont-Ferrand, les manifestations se sont déroulées sans incident.

Le projet de loi sur la sécurité mondiale a déjà passé ses premières lectures à la chambre basse du Parlement, l’Assemblée nationale, et devrait être examiné au Sénat d’ici la fin mars.

« Les risques sont élevés (…) La loi porte atteinte au respect de l’État de droit et au contrôle des autorités par les citoyens, le parlement, la justice et la presse », soulignent les associations qui critiquent la loi. Ses militants expliquent dans un entretien au PAP qu’ils réclament la suppression de plusieurs dispositions de la loi, à commencer par l’art. 24, qui pénalise la diffusion d’images de policiers, ainsi que l’art. 21 et 22 sur l’utilisation de caméras et de drones par la police.

Ce sont les premières manifestations en France cette année, malgré le mauvais temps et les chutes de neige.

« C’est une reprise de la lutte », estime Gérald Le Corre, militant à la centrale syndicale CGT, qui a déclaré à BFM TV qu’avec la prolongation du couvre-feu en vigueur depuis samedi, il sentait « le vent de la colère approcher ». des Français. »

Le projet de loi sur la sécurité mondiale a été critiqué par le Médiateur et la Commission nationale consultative pour les droits de l’homme, ainsi que par les rapporteurs spéciaux de l’ONU et le Médiateur pour les droits de l’homme du Conseil de l’Europe.

Les manifestations contre ce projet de loi ont commencé à la mi-novembre. La plus grande manifestation, le 28 novembre, a rassemblé environ 500 000 personnes, selon les organisateurs. personnes, selon la police – 133 mille. personnes. De nombreuses manifestations, notamment à Paris, se sont soldées par de violents affrontements avec la police.

Les organisateurs estiment qu’environ 200 000 personnes ont participé aux actions de samedi. personnes.

Josée Perreault

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