Les médias français n’ont montré aucune pitié après PSG – Barcelone. « Le délire collectif a été de courte durée » Football

Malheureusement pour les supporters du PSG, tout ce qui était le plus important et le plus intéressant lors du match contre Barcelone s’est produit juste avant le match. Les médias français ont évoqué avec empressement les provocations entre Luis Enrique et Xavi. Avant le match, les deux anciens coéquipiers blaugranas, actuels entraîneurs du PSG et de Barcelone, se jetaient dans les bras l’un de l’autre et plaisantaient un peu. La chaîne RMC Sport, qui présentait le match en France, a exploité avec empressement ces images. Elle a réchauffé l’atmosphère en disant que désormais l’amitié passait au second plan et qu’un échange de coups commençait.

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Maître Yoda dans les tribunes, Mbappé avec mégaphone

L’importance de ce match était également visible dans les tribunes. De plus, comme l’ont souligné les commentateurs, il s’agissait du premier quart de finale de Ligue des Champions à domicile depuis 2016 pour les supporters de la capitale française. A partir de ce moment, les Parisiens jouent encore deux fois dans cette phase de la compétition, mais comme c’était une pandémie, les tribunes étaient vides. Désormais, des scènes de films s’y déroulaient.

La frange la plus fervente des fans parisiens s’est approprié « Star Wars ». D’abord, des secteurs inférieurs aux secteurs supérieurs, exactement comme dans le tableau de George Lucas, les sous-titres roulaient, suivis de la musique de la production culte. À mesure que le monde s’assombrissait, la scène gagnait encore plus en force et Maître Yoda lui-même apparaissait dans les tribunes.

Comme si cela ne suffisait pas, juste avant le coup de sifflet de l’arbitre, Mbappe, Ethan Mbappe, le frère cadet de Kylian, également joueur du PSG, qui n’a pas pu jouer le match, ont également applaudi un instant devant les tribunes. Au même titre que Presnel Kimpembe, qui l’accompagnait au mégaphone.

On peut dire que ce furent les moments les plus agréables de cette soirée au Parc des Princes pour les supporters du PSG et pour l’équipe elle-même. Il est vrai que, comme le souligne « L’Equipe », après 20 minutes de jeu, « Barcelone a commencé à suffoquer car le nombre de tirs au but était de 6-0, mais Paris a soudainement commencé à menacer avec des trous dans la défense ». A ce stade, la plupart des médias français mentionnent le nom du capitaine de l’équipe nationale polonaise. C’était à cause de la tête de Robert Lewandowski, bloquée par Nuno Mendes. Sachant que le PSG perdait peu de temps après – Raphinha envoyait le ballon dans le but sans gardien – le climat médiatique était négatif.

« Paris a souffert », voilà comment Le Figaro résumait la première mi-temps. Même si le début du deuxième match pourrait facilement être qualifié de « L’Empire contre-attaque » – puisque le PSG a marqué 2 buts (Dembele et Vitinha) en 180 secondes, le « délire collectif dans les tribunes » a été de courte durée, comme le décrit le journal. Ensuite, seuls les Catalans (Raphinha et Cristiansen) ont marqué des buts, et lorsque le Brésilien a marqué, comme le raconte Le Figaro, « Pedri a offert du caviar à Raphinha ». Ce fut la joie des Français avec la fantastique passe longue et précise de l’Espagnol, après quoi le Brésilien envoya le premier ballon dans la surface de réparation. Barcelone a gagné à Paris 3-2 et après le match, un débat a commencé dans les médias français sur les raisons de cela.

Le PSG aime Kinder Surprise, Lewandowski « s’est amusé »

Daniel Riolo, expert apprécié de la chaîne RMC Sport, n’a pas ménagé l’entraîneur parisien.

« Comment peut-il augmenter l’intensité du match alors que les joueurs ne jouent pas à leur poste ? Même eux sont surpris par ce positionnement ! Ils apprennent la formation au petit déjeuner ! Luis Enrique surprend tout le monde, le PSG est une plus gentille surprise ! Les joueurs ouvrent l’œuf jeu et découvrez comment assembler ce qu’il y a à l’intérieur pour le faire fonctionner », a-t-il décrit.

Canal+ français a repris les propos du capitaine parisien Marquinhos pour expliquer l’échec du PSG. « Avec notre pression, ils envoyaient souvent de longs ballons à Lewandowski et ils l’ont très bien fait. Il sait bien tenir le ballon», annonce soudain le Brésilien.

Le nom du Polonais est également apparu dans « L’Equipe » dans le cadre de son travail utile dans le match. Il est ici comparé à Lucas Beraldo, 20 ans, amené au PSG cet hiver. Comme l’écrit le journal, « il n’a pas encore eu l’occasion de rencontrer une personnalité comme Lewandowski et a subi la torture lors de cette confrontation ». Les journalistes affirment même que le Brésilien « s’est laissé aspirer par Lewandowski » dans plusieurs actions, qu’il a « joué avec lui » avec son positionnement et sa façon d’agir sur le terrain. Ce sont des paroles tristes pour Beraldo, de belles paroles pour un Polonais.

En ce qui concerne les stars sur le terrain, Lewandowski dans ce match, même s’il n’a marqué aucun but, est plus apprécié que Kylian Mbappe. Le Français a réalisé une « prestation discrète », soulignée entre autres par Le Figaro, rappelant qu’il avait décoché un tir dangereux à peine 90 minutes de jeu. Sports.fr estime que le joueur de 25 ans a déjà disputé son 70e match en Ligue des Champions. Ceci, bien sûr, est impressionnant, même si l’on considère Lewandowski, qui a 10 ans de plus et ne compte « que » 119 apparitions.

Cependant, après le premier quart de finale, le Polonais est plus proche d’améliorer ces chiffres cette saison. Et Paris ? Paris, qui n’avait plus perdu depuis 27 matches avant le match contre le Barça, « est désormais au pied du mur » et « doit être vif à Barcelone » (Sports.fr).

Célestine Marion

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