France : Des agriculteurs punis pour la construction illégale de barrages

En 2019, un groupement d’agriculteurs, avec le soutien de la Chambre d’Agriculture et du Syndicat Régional d’Irrigation, a construit un barrage de plus de 10m de haut sur une petite rivière de la commune de Pinel-Hauterive.

Le projet avait initialement reçu un agrément préfectoral en 2018, mais a été retiré suite à l’intervention du ministère de l’environnement et de l’agriculture. Cependant, les agriculteurs locaux l’ont ignoré.

Pour créer un fait, le travail a été commencé illégalement. La décision du tribunal administratif de l’État a également été ignorée; Au final, il y a eu plusieurs décisions de justice, qui ont toutes déclaré le projet illégal. Cependant, CR veut continuer à conserver le réservoir d’eau.

Dernier jugement

En France, la décision finale du procès concernant l’installation illégale de stockage d’eau dans le département du Lot-et-Garonne (sud-ouest de la France) a été prononcée. Le tribunal d’Agen a accueilli partiellement le recours du président de la chambre d’agriculture communale et de son suppléant.

Les deux hommes, également membres de l’association de petits agriculteurs Coordination rurale (CR), ont été condamnés en juillet 2020 à respectivement neuf et huit mois de prison. La peine a maintenant été portée à dix mois, mais elle a été suspendue.

Les juges n’ont vu aucun danger pour la vie humaine dans le barrage auto-construit et aucune raison de considérer la précédente condamnation à la suspension de l’accusé. Les amendes ne sont pas réduites. Les deux condamnés ont dû payer des amendes de 7 000 et 1 000 respectivement pour les frais de justice des co-demandeurs. Ils ont également dû payer 32 900 € pour les dommages matériels à l’opérateur du réseau électrique local. Le verdict contre la chambre d’agriculture, qui doit payer une amende d’au moins 20 000 €, n’a pas été révisé.

Le changement climatique augmente la pression

FNE est préoccupé par la controverse sur le stockage illégal de l’eau. Il est devenu clair que dans certains départements, la législation et les compromis d’utilisation de l’eau trouvés au niveau national peuvent être ignorés.

Dans ce cadre, l’association se réfère au groupe de travail constitué sous l’impulsion de Denormandie pour adapter l’agriculture au changement climatique, qui traite également de la ressource en eau. Les critiques voient le groupe de travail principalement comme une tentative d’accélérer l’approbation des projets d’irrigation agricole. Entre autres choses, il a été mentionné que les structures existantes aux niveaux national, régional et local impliquaient tous les acteurs et avaient élaboré des lignes directrices pour la gestion des ressources.

Dans un contexte de pression croissante causée par le changement climatique, les plans de gestion de l’eau et les projets régionaux doivent continuer à constituer le cadre du nécessaire dialogue entre tous les usagers et acteurs, a souligné la faîtière. Cependant, cela suppose que tout le monde respecte les règles.

Lazarus Abraham

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