grid Betancourt entre en campagne pour l’élection présidentielle en Colombie

Première modif :

Une nouvelle figure rejoint la longue liste des candidats à la présidentielle colombienne. Il s’agit de l’homme politique de la grille Betancourt, kidnappé il y a vingt ans par la guérilla des FARC alors qu’il faisait campagne pour la présidence. Il a annoncé qu’il se présentait aux élections internes de la coalition Centro Esperanza, qu’il a contestée il y a plusieurs mois.

Betancourt a soutenu un processus de paix avec les insurgés en 2016 et veut combattre la faim, la corruption et l’insécurité parmi ses priorités. Fernando Giraldo, politologue à l’Université Javeriana de Cali, se penche sur les doublements de pré-nomination qui aspirent à représenter le centrisme.

Ferdinand Girald : Ces dernières années, notamment pour la campagne 2010, mais surtout en 2018, le secteur intermédiaire s’est imposé très fortement. Cependant, l’extrême droite a finalement remporté l’élection au second tour, avec le président actuel, et le candidat qui s’est finalement qualifié pour le second tour, à savoir Gustavo Petro, et a perdu, désormais un candidat très bien placé. Le candidat a plusieurs secteurs centraux derrière lui et la gauche. Mais ngrid Betancourt, comme d’autres candidats qui ont émergé, certaines personnes très charismatiques avec une bonne reconnaissance et du prestige, se situe également au milieu. Il y a une très grosse bagarre entre plusieurs candidats qui tentent de profiter du centre. Je crois que Ngrid Betancourt, pour faire un commentaire à son sujet sur sa candidature, a de bonnes chances, tout comme Sergio Fajardo ou Alejandro Gaviria, qui sont comme les meilleurs postes à ce jour. À partir d’une requête qui n’a que des hommes comme candidats. Cela dit, j’insiste sur le fait que jusqu’à présent, la campagne est restée biaisée en faveur des candidats de gauche.

RFI : Outre la coalition de gauche Pacte historique et le Centro Esperanza, une troisième coalition déterminera son candidat le 13 mars. Il s’agit de la coalition de droite Equipo por Colombia. En revanche, le parti du président, le Centre démocrate, reste en dehors des grands blocs.

Ferdinand Girald : Le pays a vécu trois ans, de 2019 à ici, de manifestations massives contre le gouvernement et contre les politiques sociales, violemment réprimées. Ces manifestations, et les dizaines de morts qu’elles ont laissées derrière elles, et les milliers de blessés, ont laissé une empreinte très profonde sur la société. Le gouvernement est très fatigué et cet Uribismo vraiment fatigué en Colombie. Je pensais que ce serait difficile d’aborder la deuxième mi-temps, mais cela ne peut pas être exclu.

Lazarus Abraham

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