Paris – La candidate socialiste à l’Elysée et maire de Paris, Anne Hidalgo, a confirmé hier l’échec de ses efforts pour convaincre les autres prétendants de gauche de la nécessité de s’unir en organisant des primaires pour éviter que leurs idées ne soient reléguées.
« Cette proposition, à ce stade, n’a pas abouti à un accord », a déclaré le fataliste Hidalgo dans la ville de Jarnac où il est allé rendre hommage à l’ancien président socialiste François Mitterrand sur le site où il a été enterré le jour anniversaire de sa mort.
Surtout, il a évoqué le refus du candidat écologiste Yannick Jadot de participer aux primaires et lui a fait assumer la responsabilité de la décision. Mais au-delà des remords, il a reconnu que « si les Verts autour de Yannick Jadot n’étaient pas présents, on ne pourrait pas parler des primaires. Après tout, les primaires n’auraient pas permis à un seul candidat ».
Hidalgo, qui n’a pas réussi à s’imposer dans les sondages, qui lui ont accordé moins de 5 % des voix lors du premier tour théorique de la présidentielle qui se tiendra en avril, a lancé le 8 décembre d’autres candidats de gauche, et notamment à Jadot, le idée de participer à la primaire.
Il s’agissait, selon leur argumentation, d’éviter une dispersion qui les condamnait afin qu’aucun d’entre eux ne se qualifie pour le second tour. Hier, la politique franco-espagnole a une nouvelle fois insisté sur le maintien d’un vote des sympathisants de gauche pour forger l’unité.