Banque – UBS fait appel d’une décision de justice française

UBS a fait appel devant la Cour de cassation française contre la décision de la Cour d’appel rendue il y a une semaine, a annoncé la banque lundi soir.

Lundi dernier, UBS a également été reconnue coupable au deuxième degré par une cour d’appel de transactions financières illicites et de complicité de blanchiment d’argent. La Cour d’appel de Paris réclame un versement total de 1,8 milliard d’euros. Cela comprend une amende de 3,75 millions d’euros, la confiscation d’un milliard et des dommages-intérêts civils de 800 millions d’euros.

L’appel est déposé dans les cinq jours conformément à la loi, a déclaré UBS. Cette mesure a été prise pour protéger les droits d’UBS SA. Cette décision permet également à la banque d’analyser en détail la décision de la cour d’appel pour déterminer comment procéder « dans le meilleur intérêt des parties prenantes ».

UBS s’est vu infliger une pénalité beaucoup plus élevée au « premier semestre ». Un tribunal correctionnel de Paris a condamné la banque à verser un total de 4,5 milliards d’euros en février 2019.

Des affaires sur d’autres marchés à risque ?

Bloomberg a rapporté vendredi qu’UBS est susceptible de faire appel de la décision parce que la direction de la maison de l’argent est réticente à admettre un verdict de culpabilité qui pourrait nuire à ses activités sur d’autres marchés. Les banques sont également susceptibles de prendre des mesures contre les sanctions financières, a-t-il déclaré vendredi.

Le président sortant du Conseil d’administration d’UBS, Axel Weber, a fait de cette question une priorité absolue, car l’incertitude quant à l’issue du processus plane sur la banque comme l’épée de Damoclès. Lors de précédents entretiens avec les autorités françaises en 2014, la banque a décidé de ne pas rechercher de règlement car elle ne voulait pas plaider coupable et a depuis lors des difficultés.

UBS nie avoir commis un crime dans cette affaire. La banque n’a mis de côté qu’environ 450 millions d’euros pour couvrir les frais.

(AWP/Bloomberg)

Lazare Abraham

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