Sullivan a annoncé la rencontre des présidents des États-Unis et de l’Ukraine lors d’un briefing à bord de l’avion présidentiel, Air Force One, en route vers Paris. Zelensky et Biden participeront jeudi aux cérémonies commémorant le 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie. Sullivan a refusé de révéler quand et où la réunion aurait lieu.

Il a toutefois déclaré que les États-Unis se concentraient sur la fourniture d’armes à l’Ukraine et, en particulier, d’éléments du système de défense aérienne. Dans le même temps, il a exclu l’envoi d’instructeurs militaires en Ukraine.

Le conseiller de Biden a estimé que même si l’Ukraine se trouvait dans un « trou » en raison de plusieurs mois d’interruption des livraisons d’armes américaines, elle est actuellement en train de « s’en sortir » grâce à la reprise des approvisionnements et a renforcé ses positions autour de Kharkov et du Donbass.

Parlant des négociations prévues avec le président français Emmanuel Macron, Sullivan a déclaré que les États-Unis tenteraient de « pousser fortement » la question de l’utilisation des avoirs russes gelés, principalement en Europe, pour aider l’Ukraine. Cela devrait également être un sujet de discussion clé lors du prochain sommet des dirigeants du G7 dans les Pouilles, en Italie.

Sullivan a également évoqué la proposition israélienne d’un cessez-le-feu et d’une éventuelle fin permanente des combats à Gaza. Il a déclaré que malgré les signaux contradictoires sur cette question émanant de divers hommes politiques israéliens, ce qui compte est que les autorités israéliennes aient présenté une proposition écrite formelle. Il a ajouté que Washington attend toujours une réponse formelle du Hamas à ce sujet et que le directeur de la CIA, Bill Burns, a été envoyé au Qatar, qui sert d’intermédiaire dans les contacts avec le Hamas.

De Washington Oskar Górzyński (PAP)