Bruno Le Maire est le nouveau ministre français de l’Economie pour la zone euro

Homme politique et diplomate français Bruno Le Maire (photo), ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes et ministre de l’Agriculture Nicolas Sarkozy, est nommé ministre de l’Économie dans l’exécutif d’Emmanuel Macron, dirigé par Édouard Philippe.

C’est l’un des 16 membres annoncés ce mercredi par la présidence française pour les portefeuilles ministériels, qui comprend également Gérald Darmanin, un conservateur de 34 ans qui reprendra le portefeuille des stocks et des comptes publics.

Appelé conservateur, Le Maire est un pro-européen et partisan de l’axe franco-allemand dans l’Union européenne (maîtrisant parfaitement le germanique). En 2014, il rivalise avec l’ancien président Sarkozy pour la direction des Républicains et termine à la cinquième place du duel des primaires présidentielles de la droite, remporté par François Fillon.

Après que Malon ait rompu sa promesse de démissionner si une enquête judiciaire sur une affaire de prétendue faveur de membres de la famille avec un travail fictif était ouverte, Le Maire a abandonné la campagne, mais a annoncé plus tard qu’il élirait Fillon au premier tour de l’élection présidentielle.

Gérald Darmanin est diplômé de l’Institut d’études politiques de Lille et actuel maire de Tourcoing et député depuis 2012, et en 2014 il a été le porte-parole de Sarkozy à la présidence de l’Union pour un mouvement populaire (UMP). Il a le même portefeuille que le budget, cumulant la sécurité sociale, la fonction publique et la réforme de l’État.

Qualifié de gaulliste, il a pris ses distances avec le candidat présidentiel de droite de cette année, François Fillon, après avoir remporté la primaire et a refusé de le soutenir. Le site Internet Capital, petit-fils de maltais et d’algériens, affirme qu’il « n’a jamais caché ses humbles origines ». « Ma mère était concierge (…) mon père tenait un café. Mon deuxième prénom est Moussa », racontait-elle à Libération en 2012.

Gérard Collomb, maire de Lyon, sera le numéro deux du gouvernement en tant que ministre d’État et de l’Intérieur, l’un des départements les plus sensibles à la question sécuritaire du pays, qui a été la cible de plusieurs attentats terroristes ces dernières années.

Collomb a été rejoint par deux autres ministres : Nicolas Hulot, ministre de la Transformation écologique et solidaire, et François Bayrou, candidat du centre aux présidentielles de 2002, 2007 et 2012 – pour devenir titulaire de justice.

La défense est laissée à une femme – Sylvia Goulard, l’une des neuf présentations féminines avec deux vice-ministres – avec le socialiste Jean-Yves Le Drian en charge des affaires étrangères et de l’Europe.

Hulot aura une adjointe au ministre des Transports (Élisabeth Borne) et Le Drian aura également une ministre adjointe, Marielle de Sarnez, aux Affaires européennes.

Le choix du ministre de la Cohésion tombe sur Richard Ferrand. Proche de Macron, il était un rapporteur pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, qui porte le nom de l’actuel président lorsqu’il était ministre de l’économie, et était même considéré comme Premier ministre.

Les ministères des Solidarités et de la Santé, de la Culture et du Travail sont trois ministères dirigés par des femmes (Agnès Buzyn, Françoise Nyssen et Muriel Pénicaud).

La liste est complète avec les portefeuilles de l’éducation (Jean-Michel Blanquer), de l’enseignement supérieur (Frédérique Vidal), de l’agriculture et de l’alimentation (Jacques Mézard), de l’outre-mer (Annick Girardin) et des sports (Laura Flessel).

(Messages mis à jour à 16h27 avec plus d’informations)

Henri Jordan

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