Drame dans l’outre-mer français. Les médias parlent d’un « état de siège »

— Après l’échange de coups de feu de samedi, au cours duquel la sixième victime des émeutes est décédée, les autorités françaises ont délégué dimanche 600 gendarmes pour débloquer la route principale de 60 km reliant Nouméa à l’aéroport de la principale île de l’archipel, a indiqué l’Intérieur français. Ministre Gérald Darmanin. L’aéroport est fermé depuis mardi.

La décision était d’autant plus urgente que le gouvernement néo-zélandais a annoncé dimanche vouloir envoyer des avions pour évacuer ses citoyens.

Émeutes en Nouvelle-Calédonie. « Des zones de non-droit contrôlées par des gangs armés »

À Nouméa et dans les communes voisines, des émeutes nocturnes continuent de se produire, les séparatistes dressant des barricades et bloquant les routes. Selon les autorités locales, certains quartiers sont devenus des « zones de non-droit » contrôlées par des bandes armées.

L’état d’urgence est toujours en vigueur en Nouvelle-Calédonie, avec un couvre-feu de 18 heures à 6 heures du matin, ainsi qu’une interdiction de rassemblement, de port d’armes et de vente d’alcool. Jusqu’à présent, 230 personnes ont été arrêtées.

La raison des émeutes est une tentative de changement du système électoral en Nouvelle-Calédonie, que les députés de l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français, ont soutenu lors d’un vote mercredi. L’amendement constitutionnel en la matière prévoit que les citoyens français résidant dans l’archipel depuis au moins 10 ans auront le droit de voter aux élections locales. Les Kanak estiment que cela réduirait l’importance du vote des habitants autochtones du territoire et conduirait à leur marginalisation.

Henri Jordan

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