Avec l’instauration de la présentation obligatoire du certificat de vaccination dans les bars et restaurants, certaines personnes échangent le certificat en famille ou entre amis.
Certains des faux certificats comportent également un faux code QR, ce qui rend le certificat inutile, rapporte quotidiennement. Pour que le certificat « fonctionne », les informations doivent être saisies dans les bases de données officielles.
Les vendeurs de faux certificats sur la plateforme Telegram demandent le CPF de l’acheteur et d’autres données.
L’accès à la base de données Medicare nécessite des informations d’identification valides. Les faux vendeurs de certificats piratent cette base de données. La police enquête sur plusieurs de ces cas. Face à ce phénomène, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a adressé mi-août une circulaire aux médecins français, leur rappelant de garder leurs informations d’identification confidentielles.
La police a également arrêté plusieurs personnes employées dans des centres de vaccination qui donnaient illégalement accès aux bases de données des personnes vaccinées. Un contractuel de Villepinte, dans le département de Seine-Saint-Denis, près de Paris, a été condamné à dix-huit mois de prison pour avoir généré 200 fausses attestations.
Les personnes qui délivrent de faux certificats encourent une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison et une amende de 100 000 PLN. euro. La CNAM, pour sa part, rappelle que l’obtention frauduleuse d’un document délivré par l’administration publique peut entraîner une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 75 000 PLN. euro.
Les autorités médicales n’ont pas précisé combien de faux certificats pourraient être en circulation.
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