Les nouvelles règles s’appliquent aux itinéraires où le trajet en train peut être effectué en moins de deux heures et demie. Le gouvernement français a été invité à introduire des réglementations encore plus strictes.
Les critiques décrivent les interdictions comme « symboliques ». Laurent Donceel, directeur par intérim du groupe industriel Airlines for Europe (A4E), a déclaré à l’agence de presse AFP que l’interdiction de tels voyages n’aurait « qu’un impact minime » sur les émissions de carbone.
Airlines for Europe est la plus grande association de compagnies aériennes de l’UE, représentant 70 % des compagnies aériennes. Trafic aérien européen.
77 fois plus de dioxyde de carbone
Le gouvernement français a été invité à introduire des réglementations encore plus strictes. La Convention citoyenne pour le climat, créée par le président Emmanuel Macron en 2019, a proposé une interdiction de voyager en avion lorsque le trajet en train dure moins de quatre heures écrit CNN.
Toutefois, celle-ci a été ramenée à deux heures et demie après les objections de certaines régions, ainsi que de la compagnie aérienne Air France-KLM.
Le groupe de consommateurs français UFC-Que Choisir a exhorté les législateurs à maintenir la limite de quatre heures. « En moyenne, l’avion émet 77 fois plus de dioxyde de carbone par passager que le train sur ces trajets, alors même que le train est moins cher et que le temps perdu est limité à 40 minutes », a-t-il évalué.
Elle a également exhorté les chemins de fer nationaux français à ne pas saisir l’occasion pour gonfler artificiellement les prix ou réduire la qualité des services ferroviaires.
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