France. Des museaux coupés, des crânes écrasés. Une série choquante de mutilations brutales de chevaux

Plus tôt cette semaine, un poney mutilé a été retrouvé mort, le crâne écrasé et une partie du museau sectionné dans le village de Saint-Vallier, dans le sud-est de la France. L’autopsie a également montré que le diaphragme de l’animal était écrasé.

Dans le département voisin de l’Yonne, deux agresseurs ont été surpris dans la nuit du 24 au 25 août alors qu’ils déchiquetaient des chevaux. Une jument éventrée a été retrouvée vendredi dans le département du Vaucluse. Dans d’autres départements, des propriétaires de chevaux ont retrouvé leurs animaux les yeux arrachés ou les oreilles coupées.

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« C’est une cruauté rare », a déclaré à l’AFP le président de la Fédération française d’équitation, Serge Lecomte. Interrogé sur l’enquête et les discussions de la secte, il a évité de répondre et a déclaré que « la cruauté envers les animaux est un précurseur de la cruauté envers les humains ».

Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a promis vendredi, au centre équestre de Saône-et-Loire, en Bourgogne, de mobiliser tous les services pour expliquer les mutilations et les mises à mort des chevaux. Selon le ministre, plus d’une trentaine de cas de mutilations brutales ont été recensés dans plusieurs départements français. « Ce sont des actes inimaginables », a commenté Denormandie.

Les propriétaires de haras effrayés en France expliquent qu’ils ont peur pour leurs chevaux et certains d’entre eux dorment même dans des haras pour protéger les animaux. «Je dors ici maintenant. Je fais des rondes toutes les demi-heures », a déclaré l’un des éleveurs de chevaux, Thomas Desgres, au ministre de l’Agriculture, cité par l’AFP.

RadioZET.pl/PAP

Josée Perreault

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