Le pape François termine samedi soir une visite de deux jours à Marseille, dans le sud de la France, et retourne à Rome. L’objectif principal de son 44ème voyage à l’étranger était de participer à la session finale du forum de dialogue appelé Rencontres Méditerranéennes. A la fin de son séjour, le Pape a célébré la messe au stade local devant plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Le président français Emmanuel Macron a dit au revoir au pape à l’aéroport de Marseille.
L’un des thèmes clés des discours de François était la migration. Sa visite dans la ville méditerranéenne coïncide avec l’escalade de la crise migratoire due à l’afflux de milliers de personnes vers l’île italienne de Lampedusa et aux discussions au sein de l’UE à ce sujet.
François a déclaré vendredi lors du mémorial à la mémoire des morts en mer : sauver les migrants est « le devoir de l’humanité, c’est le devoir de la civilisation ». « L’indifférence a saigné la Méditerranée », a-t-il souligné.
Le Pape a mis en garde contre le « fanatisme de l’indifférence » qui, comme il l’a souligné, « condamne à mort avec des gants blancs ».
Il a remercié les organisations non gouvernementales qui secourent les migrants en mer. Il a qualifié la prévention de tels actes de « gestes de haine ».
La migration était également l’un des principaux thèmes du discours qu’il a prononcé samedi au forum des Rencontres Méditerranéennes.
Faisant référence aux tentatives visant à arrêter la vague migratoire, François a déclaré : « Plusieurs ports de la mer Méditerranée ont été fermés. Et deux mots ont été entendus qui ont alimenté la peur des gens : +invasion+ et +urgence+ ».
« Mais ceux qui risquent leur vie en mer ne sont pas des intrus, ils recherchent l’hospitalité », a-t-il souligné.
Il a souligné que le phénomène migratoire « n’est pas tant un défi urgent et momentané, toujours propice à une propagande de panique, mais une réalité de notre époque ; un processus qui couvre trois continents autour de la mer Méditerranée et qui doit être géré avec une sage clairvoyance. : avec une responsabilité européenne capable d’affronter les difficultés objectives ».
Comme l’a souligné le Pape, la solution « n’est pas le rejet, mais la garantie, selon les possibilités de chaque pays, d’un grand nombre d’entrées légales et régulières, équilibrées par une juste acceptation par le continent européen, dans le cadre de la coopération avec les pays ». de ce qu’on appelle origine. »
François a également rencontré le président Emmanuel Macron et la Première ministre Elisabeth Borne.
Dans l’immense stade de football Vélodrome, il présida la messe pour les fidèles venus de nombreuses régions de France.
Du conseil d’administration de l’avion papal Sylwia Wysocka (PAP)
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