Fin septembre, ils ont inauguré le premier parc éolien offshore de France avec 80 éoliennes en Atlantique. Le coût de cet investissement est de 2 milliards d’euros. L’avenir, c’est aussi les fermes à la dérive, que nous construisons aussi, précise Cédric Le Bousse, directeur d’EDF Renouvelables pour les Energies marines.
Les installations définitives des 80 éoliennes du parc éolien de 480 MW de Saint-Nazaire se sont achevées en septembre. Les navires supervisant le fonctionnement des turbines opèrent toujours autour des installations offshore. La production d’énergie a déjà commencé, mais sa mise en service complète est prévue d’ici la fin de 2022. La ferme est censée couvrir 20 % des besoins énergétiques. Département de la Loire Atlantique.
– Nous ne savons pas exactement quand se produira le retour sur investissement, mais c’est important non seulement parce que c’est la première ferme offshore en France, mais cela fait partie de la stratégie de notre pays pour devenir un leader dans la production d’énergie verte et pour atteindre l’objectif d’une énergie complètement décarbonée d’ici 2050 – souligne Le Bousse.
– C’était un sérieux défi de poser des câbles le long du fond marin qui mènent à la surface de la mer dans un secteur. La ferme est gérée depuis la côte à La Turballe, précise Le Bousse.
– Dans des profondeurs de mer de plus de 60 m, la construction d’un parc éolien est très coûteuse, donc une nouvelle technologie prospective est les fermes à dérive, qui sont fixées au fond avec des ancres et se déplacent peu à la surface de l’eau en raison de l’influence de vent et courants. En mer du Nord et en mer Baltique, par contre, on peut construire des turbines et les fixer dans les fonds marins même à plusieurs dizaines de km des côtes. La situation est différente en mer Méditerranée, où nous construisons une ferme flottante et où nous avons déjà une profondeur de plusieurs dizaines de mètres même à 1 km du rivage – explique Le Bousse.
– Les éoliennes du parc de Saint Nazaire sont situées à 12 à 20 km de la côte ; leur utilisation est prévue pour 25 ans. Sa conception a été lancée en 2012. D’autres parcs éoliens offshore sont déjà en construction en France : Fécamp devrait être mis en service en 2024, devant Saint-Brieuc et Courseulles-sur-Mer. Au total, les cinq fermes devraient produire 2 GW d’énergie par an. Le président Emmanuel Macron a annoncé 50 parcs éoliens d’une capacité totale de 40 GW d’ici 2050, explique Olivier de La Laurencie, directeur du parc éolien de Saint-Nazaire.
La construction de la ferme a contribué à l’emploi de 1 200 ouvriers locaux et 2 300 spécialistes de différentes régions du pays en coopération avec 600 entreprises françaises collaboratrices. D’autre part, 100 employés sont responsables du fonctionnement quotidien de la ferme.
EDF Renouvelables, la société responsable des investissements dans les énergies renouvelables au sein du groupe EDF, est présente en Pologne depuis plus de 10 ans et possède l’un des plus importants portefeuilles de projets de parcs éoliens et solaires à différents stades de développement, totalisant env. 800 MW. Un exemple d’investissement en Pologne est le parc éolien de Radówka dans la municipalité de Górzyca dans la voïvodie de Lubusz, qui a été lancé par EDFR en novembre 2021 et se compose de 12 éoliennes d’une capacité totale de 24 MW. La ferme est capable de produire en moyenne 80 GW par an et une puissance de 40 mille. ménages, c’est-à-dire deux villes de taille moyenne, telles que Kostrzyn nad Odrą et Słubice. Une entreprise française a construit cinq parcs éoliens terrestres en Pologne d’une capacité totale de 175 MW.
De Saint Nazaire Katarzyna Stańko (PAP)
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