France. Serrer la vis dans la lutte contre l’épidémie | UE-Pologne-Allemagne – Actualité polonaise | DW

Les principaux points du nouveau plan sont l’instauration du couvre-feu dans la région capitale d’Ile-de-France, dont Paris, et dans sept autres agglomérations – dont Marseille-Aix-en-Provence, Lyon, Lille, Grenoble, Saint-Pétersbourg. Étienne et à Montpellier.

Cela signifie que vous ne pourrez pas être dans la rue entre 21 heures et 6 heures du matin, sauf si vous avez une bonne raison de le faire, comme rentrer du travail le soir ou avoir besoin de consulter un médecin.

Le règlement sur le couvre-feu, introduit là où la situation épidémique est la plus préoccupante, entre en vigueur le samedi 17 octobre le plus proche et durera un mois. Cependant, le président a mis en garde que si la situation dans ces régions ne s’améliore pas, les autorités ont envisagé la possibilité de prolonger les restrictions jusqu’à la mi-décembre.

Il a expliqué que des rigueurs similaires introduites en Guadeloupe, dans le département français de la Mayenne et dans certaines régions de Guyane, ont contribué à contenir l’épidémie. Le non-respect du délai de police sans justification sera puni d’une amende de 135 euros, au même titre que le non-port du masque dans un lieu public, et en cas de non-respect répété du délai, l’amende sera de 1500 euros.

drame dans les hôpitaux

Emmanuel Macron, comparant la situation avec la première attaque de virus au printemps, a souligné que maintenant les choses sont bien pires, car à cette époque l’épidémie touchait principalement le mur oriental de la France, c’est-à-dire l’Alsace et la Lorraine, et la région capitale de l’Ile. de France. Cela a permis le transport rapide des patients les plus graves, par voie maritime ou ferroviaire, grâce à l’adaptation des rames TGV express, vers les unités de soins intensifs dans les zones les plus spacieuses des hôpitaux.

Le président Macron lors de son allocution d’hier

En ce moment, le coronavirus s’attaque à toute la France métropolitaine, où il n’y a pas de lits. Le deuxième aspect de cette question est l’état du service de santé. Infirmiers et infirmières, ambulanciers et médecins et personnels de soutien se plaignent d’épuisement physique, mais aussi d’épuisement psychologique, qui perdure depuis des mois avec l’épidémie.

Ils exigent un « plan Marshall » du gouvernement pour que le service national de santé le sauve de l’effondrement. Ils se plaignent non seulement de salaires insuffisants, mais aussi du manque d’équipements, de personnel et de ressources adéquats pour soigner les gens. Jeudi, les professionnels de la santé publique ont annoncé une grève générale nationale.

Restriction des libertés, mais pas de l’économie

Les autorités veulent à tout prix éviter une répétition de l’épidémie du printemps, alors que des restrictions extrêmement strictes ont été imposées dans toute la France. Cette fois, de telles solutions seront possibles localement, ce qui se pratique déjà dans certaines parties de la Guyane, mais pas à l’échelle nationale. Ainsi, Emmanuel Macron a exclu les restrictions d’accès aux transports et aux transports en commun.

Il a rappelé que les vacances d’automne commencent dans quelques jours. Il n’y aura pas d’interdiction de se déplacer d’une région à l’autre car, comme je l’ai dit, « les citoyens ne doivent pas être traités comme des enfants, mais plutôt les responsabiliser ». Cependant, il n’invitait pas plus de six personnes à s’asseoir à table lors de réunions en famille ou entre amis, à la maison ou au restaurant.

Il vous demande également de porter des masques même dans les réunions privées. Pourtant, le professeur Dominique Salmon, virologue qui travaille au célèbre hôpital parisien Hôtel-Dieu, appelle à limiter les occasions de rencontres pour les jeunes. « C’est alors que de nouveaux incendies se forment, les parents et les grands-parents sont infectés. »

Bar fermé à Paris

Bar fermé à Paris

Le professeur Salmon ajoute que dans les hôpitaux parisiens, il y a une forte augmentation du nombre de patients de plus de 65 ans, et le nombre de tests montrant une infection est de 17%, contre 12% à l’échelle nationale.

Pendant ce temps, l’application des lois pour contenir l’épidémie est en désaccord. A Boissy-St-Léger, près de Paris, il y a eu une bagarre avec la police, qui est intervenue dans un restaurant des Antilles, où une soirée dansante était organisée avec 300 jeunes, sans respecter aucune règle sanitaire.

Jean-François Mattei, directeur de l’Académie de médecine, estime que le terme même de « couvre-feu » peut effrayer de nombreuses personnes ou provoquer une résistance. Selon lui, il serait plus approprié de parler de «quarantaine nocturne». Cependant, Mattei admet que les trois « trouvent un équilibre entre les besoins sanitaires et économiques ».

Emmanuel Macron a confirmé que l’État allouera des fonds supplémentaires pour aider les secteurs les plus touchés, notamment les cinémas, les théâtres, les hôtels, les restaurants et la culture.

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Josée Perreault

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