Iparralde se prépare pour les élections législatives de juin

salle de bain– Après les élections présidentielles d’avril et la réélection d’Emmanuel Macron, le Pays basque nord regarde désormais le troisième tour des élections, qui se déroulera les 12 et 19 juin. Lors de cette réélection avec les urnes, les électeurs devront élire 577 députés, dont trois dans chacune des trois circonscriptions d’Iparralde.

Le sixième arrondissement dit regroupe vingt-cinq communes de la côte travailliste, d’Henday et Biarritz à Itsas. La cinquième circonscription mène d’Anglet à l’ancienne principauté de Bidache, sur les bords de l’Adour, en passant par Bayonne ; tandis que le quatrième district relie l’intérieur du Labourd, Nafarroa Beherea, Zuberoa et certaines vallées de la région voisine du Béarn. Le siège de cette région rurale, aux mains du centriste Jean Lassall depuis vingt ans, comptera bientôt une nouvelle population.

Lassalle, qui a été deux fois candidat à la présidentielle, a décidé de ne plus se présenter. A 67 ans, il est l’un des hommes politiques les plus célèbres, grâce à de multiples apparitions à la télévision et à la radio, dans lesquelles il démontre son sens de l’humour si particulier et l’encourage même à danser en public. Il y a quelques années, il a entamé une grève de la faim pour dénoncer la délocalisation de l’entreprise, qui se trouvait auparavant dans les Pyrénées, et a même fait le tour de la France pour renforcer les relations avec les citoyens. Pour dénoncer la baisse de la population dans les zones rurales, il n’a pas hésité à chanter l’hymne occitan dans un hémicycle français ou à venir à l’Assemblée nationale vêtu d’un gilet jaune.

Son frère Julien Lassalle sera éventuellement candidat du parti Résistons-Resistimos aux prochaines élections. Le pasteur affrontera, entre autres, Iloraki Echaniz, candidat à la nouvelle alliance de gauche et conseiller socialiste à Olorona, et Annick Trounday, députée du département des Pyrénées-Atlantiques, originaire du macroniste bascophone de Nafarro Beherea. , qui a beaucoup d’options. pour devenir le nouveau Député de l’Intérieur d’Iparralde.

candidats Les députés modernes centristes sortants Vincent Bru et Florence Lasserre veulent se répéter sur la côte. Pour y parvenir, ces deux eurodéputés, proches de François Bayrou, devront rivaliser avec plusieurs candidats issus de la gauche, de l’extrême droite et de la gauche nationaliste. Pour la première fois depuis deux décennies, l’EAJ-PNB ne se présente dans aucune des trois circonscriptions où la coalition EH Bai sera à nouveau présente. L’alliance entre Abertzaleen Batasuna, Sortu et Eusko Alkartasuna, qui gère de plus en plus de mairies et domine depuis peu le canton d’Hendaia, critique la spéculation immobilière et défend le statut de résident basque. Il propose également des mesures de protection de l’environnement et de transition écologique. Mathilde Hary, Peio Dufau et Egoitz Urrutikoetxea sont les principaux candidats pour EH Bai.

Les législatives sont marquées par la désagrégation du Nouveau Populaire écologiste et de l’Union sociale, une alliance inédite qui unit le mouvement Jean Insumis Jean Luc Mélenchon, les partis socialiste et communiste et les Verts. Le NUPES entend mettre fin aux clivages de gauche et créer un contre-pouvoir qui affrontera Macron au parlement. L’alliance entre les insoumis et les socialistes pose de grandes questions, mais ses auteurs expliquent qu’au vu des bons résultats des macronistes et de l’extrême droite, c’est le seul moyen d’accéder au second tour. Pour ce faire, les candidats au premier tour doivent obtenir 12,5% du recensement, ce qui signifie un peu plus de 25% des bulletins de vote les jours d’élection, au cours desquels la moitié des électeurs décident de ne pas exercer leur droit de vote. Après d’intenses négociations, un accord a été trouvé dans les quatre partis à Paris, qui présente néanmoins de sérieuses difficultés dans toutes les circonscriptions.

Dans certaines régions, plusieurs candidats dissidents ont déjà exprimé une attitude négative envers la coalition, et à Iparralde, certains écologistes n’excluent pas une candidature contre le candidat socialiste, Iñaki Echaniz. Dans les arrondissements de Baiona et de Biarritz, les partenaires de la NUPES ne sont pas enthousiasmés par Paris, où l’on trouve des candidats insoumis qu’ils jugent peu préparés. La plateforme réclame une revalorisation du Smic à 1 400 € par mois et la retraite à 60 ans et non 65 ans, comme le souhaite Macron.

Les républicains, qui ont été l’un des principaux axes de la politique à Iparralde pendant des années, ne représentent qu’un seul candidat sur la côte. Les conservateurs ont toujours la majorité au Sénat, mais comme dans le reste de l’État français, ils n’ont pas relevé la tête après l’échec de Valérie Pécresse. Les sondages garantissent que Macron retrouverait une large majorité à l’Assemblée nationale lors d’une élection où l’extrême droite de Le Pen passerait des sept sièges actuels à 20 voire 40. sur

Alaire Boivin

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