Le Parlement français a été le premier au monde à décider d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. 780 représentants des deux chambres du Parlement français étaient favorables à l’inclusion de la possibilité d’interrompre une grossesse parmi les « droits garantis », et 72 étaient contre. Le président Emmanuel Macron parle d’un « message universel », mais certains l’accusent d’intentions peu sincères. .
Lundi aura lieu un congrès composé de représentants des deux chambres du Parlement français. a voté pour inclure le droit à l’avortement dans la constitution, obtenant facilement la majorité des trois cinquièmes nécessaire pour opérer le changement. 780 parlementaires étaient favorables à l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, alors que seuls 72 votants s’y opposaient. Les députés ont salué le résultat par des applaudissements et des ovations debout, rapporte l’AFP.
Le président Emmanuel Macron a qualifié cette décision de « fierté française » et « message universel » au monde, et le changement constitutionnel sera célébré par une cérémonie spéciale lors de la Journée internationale de la femme à Paris. DANSla nuit devant le symbole de la capitale française, la Tour Eiffel « Mon corps, mon choix » est apparu.
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Selon les sondages, la majorité des Français soutiennent la mesure visant à apporter une protection supplémentaire au droit à l’avortement. Cependant, la décision des parlementaires a également été accueillie critique fluide issus des milieux catholiques et pro-vie.
La France a inscrit le droit à l’avortement dans sa constitution. Le président Macron critiqué
Certains accusent également le président français d’utiliser le droit à l’avortement comme… manœuvres politiques avant les élections. Macron a promis de sévir contre l’avortement – légal en France depuis 1975 r. – dans la constitution de l’année dernière, après Cour suprême des États-Unis en 2022, il a abrogé une loi vieille d’un demi-siècle sur cette procédure, permettant à chaque État américain de l’interdire ou de la restreindre.
Les critiques affirment que la question de l’avortement faisait déjà de facto partie de la constitution du pays. Depuis 1975, le droit à l’avortement a été mis à jour neuf fois – et toujours pour élargir l’accès. Le Conseil constitutionnel français – l’instance qui décide de la conformité des lois à la Constitution – n’a jamais émis de doute sur la loi applicable pour interrompre une grossesse.
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Dans sa décision de 2001, le Conseil a fondé son approbation de l’avortement sur le concept de liberté consacré dans la Déclaration des droits de l’homme de 1789, qui fait techniquement partie de la constitution.
Cependant, les voix dissidentes n’empêchent pas de nombreuses organisations françaises œuvrant pour les droits des femmes de se réjouir. « Lorsque la campagne politique pour la libéralisation du droit a débuté en 1971, on n’imaginait pas qu’un jour le droit à l’avortement serait inscrit dans la Constitution », a déclaré Claudine Monteil à l’AFP. responsable de l’association Femmes Monde (Les femmes dans le monde).
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