La France et l’Allemagne bloquent l’accord final sur la loi sur l’intelligence artificielle (loi IA). Raison? Les startups Mistral et AlephAlpha originaires et protégées par ces pays. Le bien-être de tous les utilisateurs de services numériques dans l’UE pourrait être en jeu.
Startups Mistral (France) et AlephAlpha (Allemagne) selon site internet Peneirado.eu les entreprises européennes les plus performantes du secteur de l’intelligence artificielle générative. Les pays d’origine de ces entreprises bloquent la possibilité de parvenir à un accord final sur le format de la loi sur l’IA, qui devait être conclu début décembre de cette année. Les commentaires de la France et de l’Allemagne concernent des modèles dits de base, comme les grands modèles de langage comme ChatGPT.
Le différend sur les modèles de base
La France et l’Allemagne s’opposent à l’imposition d’obligations supplémentaires aux fournisseurs de modèles de base, c’est-à-dire ceux qui sont les plus importants pour le fonctionnement des deux startups. Les deux pays bloquent donc l’introduction de changements, affirment les sources du site. « Dans la phase actuelle des négociations, il est possible que le dossier ne soit pas conclu d’ici la fin de l’année comme prévu », estime Maxime Ricard, du lobby des startups Allied for Startups, cité par Sifted.
Si ses paroles se réalisent, la réglementation qu’attend l’ensemble de l’Union européenne devra également attendre – jusqu’aux résultats des nouvelles élections européennes prévues l’année prochaine.
Des restrictions concurrentielles ?
Un lobbyiste cité par le site indique que, selon la France et l’Allemagne, l’imposition de nouvelles obligations aux entreprises travaillant sur des modèles de base affectera la possibilité de créer des startups innovantes dans l’écosystème européen et affectera la position des entreprises existantes. Dans le cas de la France, le pouvoir de persuasion le plus puissant est Mistral AI, une entreprise dont l’un des fondateurs est un ancien ministre.
L’Allemagne n’est pas non plus favorable aux dispositions concernant de nouvelles obligations pour les fournisseurs de modèles de base. Le directeur général du groupe de pression Startup-Verband, Christoph Stresing, cité par le site Internet, a indiqué que, selon lui, la réglementation peut contribuer à la suppression de l’innovation, ce qui est particulièrement important dans le contexte des modèles de base.
Selon lui, il est peu probable qu’un accord sur la forme définitive de la loi sur l’IA soit atteint avant la fin de cette année.
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