Dimanche prochain, il y aura des élections pour l’avenir de l’Europe et de l’Occident, au cours desquelles, d’une part, le président Macron, qui n’est pas seulement pro-européen mais, avec Angela Merkel, a dirigé le rétablissement de l’Union européenne , un libéral ; cependant, il est identifié avec Status Quo Puissance. Marine Le Pen, quant à elle, est d’extrême droite et conservatrice, anti-européenne.
Les élections se déroulent selon un scénario qui dépasse la politique française, dans lequel Vladimir Poutine est dans l’une des tensions les plus fortes ; en plus d’une intervention claire dans les processus électoraux occidentaux ; et une crise économique, migratoire et sociale systématique.
La politique économique de Macron a mis en évidence des confrontations avec des décisions telles que le relèvement de l’âge de la retraite et les protestations des dirigeants jaunes contre la hausse des prix du carburant.
La volatilité de l’équation fait de Le Pen un discours nationaliste, raciste et antisémite qui montre un sentiment anti-européen et une colère envers l’establishment français. La victoire de Le Pen et la pression de Moscou mettraient en péril la communauté européenne telle que nous la connaissons, supprimant ainsi l’un des principaux homologues de Poutine. Le scénario n’est pas déraisonnable, puisque les récents sondages montrent un écart de près de 10 points, mais aussi une progression constante et significative de l’extrême droite.
En France, nous rencontrons à nouveau quelque chose qui devient constant, comme le cas de Trump, des politiciens rationnels avec une vision institutionnelle qui font face à des dirigeants charismatiques mais expriment leur fatigue face à des élites voraces, voraces et prédatrices et à la négligence d’un social et projet inclusif.
L’élection n’est pas facile, Macron est l’un des candidats les plus détestés de ces dernières années et Le Pen est sans aucun doute l’un des plus redoutés pour sa radicalité et son explosivité. L’une des leçons claires de cette affaire est qu’il faut construire une plate-forme politique pour réduire le statu quo abusif, mais pas d’un point de vue institutionnel et rationnel, comme dans le cas de Trump ou de Le Pen, qui deviennent juste un canal pour la colère. Ce dilemme a provoqué une grande polarisation, le grand paradoxe est que dans cette polarisation, l’avenir de l’Europe sera entre les mains des indécis. XXXTwitter : @LuisH_Fernandez
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