La loi de bioéthique adoptée mardi 29 juin permet aux femmes célibataires et aux femmes vivant dans des relations homosexuelles de demander une FIV. Ils pourront utiliser la méthode de fertilisation gratuite avant fin 2021.
La France deviendra le 11ème État membre de l’Union européenne à autoriser les couples célibataires et lesbiens à utiliser la méthode in vitro. Des solutions juridiques similaires sont en vigueur en Belgique, au Danemark, en Finlande, en Espagne, aux Pays-Bas, en Irlande, au Luxembourg, à Malte, au Portugal, en Suède, ainsi que dans trois pays européens hors Union européenne : l’Islande, la Norvège et le Royaume-Uni.
En Pologne, la FIV est limitée
Le traitement de l’infertilité en France était gratuit, mais ne couvrait pas les couples de même sexe ni les femmes célibataires. En Pologne, la FIV n’est possible que pour les couples hétérosexuels mariés et stables.
Cette question est réglementée par la loi de 2015 sur le traitement de l’infertilité. Les cellules sont obtenues de manière anonyme. Une femme est éligible à la conception après une période de 12 mois de traitement par d’autres méthodes. Les femmes célibataires et les couples lesbiens ne peuvent pas bénéficier de cette forme de traitement contre l’infertilité.
Le don en Pologne est anonyme, tout comme en Pologne Espagne. Dans le pays de la péninsule ibérique, tous les couples, homosexuels et hétérosexuels, ont les mêmes droits. Depuis 2005, le mariage et l’adoption sont accessibles à tous. Grâce à la loi sur la procréation assistée de 2006, les deux femmes vivant une relation homosexuelle sont traitées comme les parents d’un enfant conçu grâce à des techniques de fécondation alternatives.
À son tour, dans Suisse, en décembre de l’année dernière, un projet de loi a été approuvé, visant à permettre aux couples de femmes d’avoir plus facilement des enfants grâce à la méthode in vitro. Il est également destiné à faciliter la procédure d’obtention de la citoyenneté pour un enfant ainsi conçu.
La France étend le droit à la fécondation in vitro
La loi approuvée mardi dernier sur le Sena s’inscrit dans une loi plus large sur la bioéthique. Président Emmanuel Macron remplissant ainsi l’une des promesses de sa campagne présidentielle de 2017, la loi permettra l’accès au traitement in vitro pour toutes les femmes, élargira l’accès au traitement de l’infertilité et facilitera la conservation des ovules sans évaluation médicale.
Elle ouvrira le droit de rencontrer des donneurs de sperme, qui jusqu’ici devaient rester anonymes. Les personnes qui auront 18 ans ne pourront rencontrer leur père biologique que lorsque celui-ci acceptera de révéler son identité.
Le projet a été approuvé après 500 heures de débat et plus de 12 000 votes. corrections. Cela fait presque deux ans que cela fait l’objet d’un litige. Le Sénat, dominé par le parti républicain de centre-droit (Les Républicains), a rejeté à deux reprises des projets de loi approuvés par l’Assemblée nationale (chambre basse du Parlement), dans lesquels le parti au pouvoir du président avait un avantage. Emmanuelle Macron, En avant, République ! (LREM). La loi a été soutenue par 326 membres de l’Assemblée, C’est 115 étaient contre.
La France divisée
Jusqu’à présent, seuls les couples hétérosexuels avaient droit à la fécondation in vitro. En 2013, la France a légalisé le mariage homosexuel et depuis, la communauté LGBTIQ réclame des modifications de la loi sur l’accès à la FIV.
La loi sur la bioéthique ne couvre pas deux questions. La première est la maternité de substitution, interdite en France. La seconde fait référence aux femmes transgenres qui ne peuvent pas donner leur sperme avant un changement de sexe pour un traitement contre l’infertilité.
En 2012, sous le gouvernement du Président François Pays-Bas (Présidence 2012-2017), une forte manifestation contre le mariage homosexuel a eu lieu, à laquelle ont participé près de 100 000 personnes. personnes. En 2019 à Toulouse Il y a eu une manifestation contre le projet de loi qui libéralise l’accès à l’in vitro à une échelle similaire. Environ 75 000 personnes y ont participé. personnes. Les associations catholiques étaient en tête de la protestation. Des groupes de gauche œuvrant pour les droits des communautés LGBTIQ ont alors organisé des contre-manifestations.
Les opposants au projet de loi justifient leur position en affirmant que les enfants ont besoin d’un père. Pour conquérir cette partie de l’électorat Emmanuel Macron en septembre 2020, une autre promesse présidentielle de soutien aux couples hétérosexuels a été tenue, selon laquelle le congé paternité en France a été étendu à 28 jours, soit la moitié de la durée. Les nouvelles règles s’appliquent à partir de jeudi (1er juillet).
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