Le programme MGCS (Main Ground Combat System), géré par la France et l’Allemagne, est confronté à de nombreux problèmes. La date actuelle du début de la production en série et de la mise en service de la nouvelle famille de véhicules à chenilles est prévue pour 2040-2045. La partie française a déjà présenté les hypothèses de cette initiative.
Pour commencer, il faut souligner que le MGCS entend développer non seulement un nouveau char de combat principal, mais aussi une famille de véhicules. Aujourd’hui, cette liste comprend le char de combat principal susmentionné, un véhicule lourd de reconnaissance (ou véhicule de commandement) et un véhicule armé de missiles. Le système comprendra également d’autres véhicules de soutien et systèmes sans pilote.
Une capacité de survie accrue (en particulier du char de combat principal) sera obtenue grâce à un blindage renforcé, à la mise en œuvre d’un système de défense active et d’un camouflage (probablement multispectral), ainsi qu’à une mobilité élevée. Ce dernier attribut sera obtenu grâce à la répartition de différents types d’armes et d’effecteurs sur de nombreux véhicules. L’objectif est de réduire le poids des véhicules de la famille MGCS.
Les capteurs doivent garantir la capacité d’observer, de détecter et d’identifier des cibles à une distance allant jusqu’à 10 km, tandis que le tir doit être possible à une distance allant jusqu’à environ 8 km. Selon le concept de « système de systèmes », cela doit être réalisé en utilisant divers moyens de destruction : des canons de char, en passant par les missiles guidés antichar, jusqu’aux systèmes sans pilote.
Les véhicules seront également équipés d’équipements électroniques enrichis d’intelligence artificielle, dont la fonction sera d’aider les équipages à collecter et filtrer les informations du champ de bataille, en aidant à planifier, commander, conduire et coordonner les tirs.
Cela se fera en améliorant la connectivité entre les plates-formes individuelles, chacune d’entre elles pouvant partager les données collectées dans une sorte de nuage d’informations. Grâce à cela, les plates-formes individuelles (ou modules) du système MGCS pourront traiter, stocker et distribuer des données et coordonner les activités.
Il est actuellement impossible de dire si le programme réussira. Le MGCS a déjà rendu plus réaliste le délai de mise en œuvre dans la production et le service en série, mais cela n’a pas éliminé l’énorme risque d’échec, tant technique que politique. Les hypothèses tactiques et techniques détaillées n’ont pas encore été formulées.
De plus, il y a des échanges d’insultes entre les partis dans les médias allemands et français, ce qui n’améliore certainement pas l’ambiance autour du programme. De plus, le délai de 17 à 22 ans signifie que le plus grand risque est celui du changement politique. Tant d’années, c’est long en politique.
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