Malgré l’accord signé entre la Pologne et les États-Unis pour la conception et la construction de la première centrale nucléaire de notre pays, la France ne baisse pas les bras. EDF affirme qu’elle peut aider la Pologne à construire une centrale nucléaire parce qu’elle possède la technologie, les connaissances et l’expérience et, comme elle le souligne, que la proximité culturelle est également importante. Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, accompagné de Frank Riester, délégué auprès du ministre du Commerce extérieur, se sont rendus la semaine dernière à Varsovie pour discuter de l’offre française à la Pologne.
« Nous sommes surveillés par de nombreux pays qui n’ont pas autant de choix pour leurs prochaines centrales nucléaires », a déclaré Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, qui écrit le journal « Le Figaro ». – En Pologne, tous nos interlocuteurs nous expliquent que, pour doter la Pologne de six tranches de réacteurs nucléaires, il existe en réalité deux options : l’option américaine et l’option française – a déclaré Jean-Bernard Lévy aux députés.
Selon le patron d’EDF, Les décisions de la France concernant la réorganisation d’EDF, mais aussi le démarrage de la construction de nouveaux réacteurs EPR, seront fondamentales dans ce dossier.. – Il est évident que ces décisions auront un impact absolument important sur la commande de six réacteurs en Pologne dans les deux ou trois prochaines années – a déclaré le président d’EDF.
La partie polonaise est ouverte aux négociations avec les Français
Piotr Naimski, plénipotentiaire du gouvernement pour les infrastructures énergétiques stratégiques, a admis en décembre, dans une interview au « Dziennik Gazeta Prawna », que les négociations avec les représentants de la partie française étaient effectivement en cours. Le lobbying sur ce sujet inclut, entre autres : l’ambassadeur de France en Pologne. Naimski a dit que l’administration parlera à toute personne présentant des conditions conformes aux hypothèses du programme énergétique nucléaire polonais.
Sur le plan technologique, les Français pourraient proposer à la Pologne un réacteur EPR d’une capacité de 1,65 GW. Ses deux unités opèrent dans la ville chinoise de Taishan. – L’EPR serait le bon choix pour la Pologne, tant d’un point de vue technologique qu’économique. Cette technologie se caractérise par le plus haut niveau de sécurité dans les réacteurs dits de 3ème génération, une haute disponibilité, une consommation réduite de combustible et une production réduite de déchets radioactifs. Une unité EPR peut produire plus de 12 TWh d’électricité sans CO2 par an, ce qui permet d’éviter 10,5 millions de tonnes d’équivalent CO2, a récemment déclaré Vakis Ramany, vice-président directeur du groupe EDF. dans une interview avec Biznesalert.pl.
La Pologne souhaite lancer la première tranche nucléaire d’ici 2033.
EDF est une entreprise française qui fournit de l’électricité. Elle existe depuis 1946. C’est un monopole en France. Elle possède des succursales dans plusieurs pays européens et américains. Dans le passé EDF était également présent en Pologne, mais cède ses actifs au groupe PGE.
Début février, le gouvernement polonais a adopté une résolution sur la politique énergétique de la Pologne jusqu’en 2040. Elle repose sur trois piliers principaux : une transformation équitable, la construction d’un système énergétique zéro émission et une bonne qualité de l’air. Conformément à cette politique en En 2033, la première tranche de la centrale nucléaire, d’une capacité d’environ 1 à 1,6 GW, sera lancée. Les unités suivantes doivent être mises en service tous les deux ou trois ans, et l’ensemble du programme nucléaire suppose la construction de six unités.
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