Le projet de loi avait déjà été approuvé par l’Assemblée nationale, la chambre basse du parlement français, début mars. Il a été introduit par des députés du parti de centre-droit Horizontes, qui compte 29 députés dans la chambre de 577 sièges.
L’objectif de la nouvelle loi est de protéger les enfants des dommages causés par les réseaux sociaux, notamment dans le domaine de la santé mentale. Selon Laurent Marcangeli, du parti Horizons, l’introduction de cette solution dans la loi française « serait aussi une étape concrète pour réduire le cyberharcèlement chez les jeunes ».
« Deux millions d’enfants sont exposés chaque mois à la pornographie et un million d’écoliers sont victimes de cyberharcèlement », a déclaré Jean-Noël Barrot, ministre de la Transformation numérique.
Pour justifier le nouveau droit, les appelants citent notamment : des documents internes du groupe Meta, propriétaire de Facebook et Instagram ; selon eux, 32% des adolescents qui ont des complexes à cause de leur apparence se sentent moins bien après être entrés sur Instagram.
Si la nouvelle loi est approuvée, elle responsabilisera les réseaux sociaux, souligne la sociologue Divina Frau-Meigs, citée par le journal Le Monde.
Selon un sondage de l’association Génération numérique, auquel les membres du parti Horizontes se sont référés, en 2021 au moins 63 %. des moins de 13 ans avaient un compte sur au moins un réseau social.
Le projet de loi doit maintenant être voté au Sénat, où le centre-droit détient la majorité. A la chambre haute du parlement français, un projet de loi est également en discussion pour mettre fin à ce qu’on appelle le partage, c’est-à-dire la publication d’une image d’un enfant sur les réseaux sociaux par les parents.
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