La justice française décidera le 9 juin de libérer le prisonnier de l’ETA Jakes Esnal

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Esnal, 70 ans, a passé 32 ans en prison et purgeait une peine à perpétuité pour plusieurs attentats en Espagne.

Euskaraz irakurri : Epaileak ekainaren 9an jakinaraziko du Jakes Esnal ETAko uväznený aske utziko

Salle des condamnés Cour d’Appel de Paris déclare le 9 juin qu’ETA sera libéré sur parole jakes esnalqui purge une peine d’emprisonnement à perpétuité pour avoir participé à plusieurs attentats en Espagne dans les années 1980.

Lors de l’audience de ce jeudi, au cours de laquelle la date a été annoncée, le président de la Chambre a évoqué l’opportunité de solliciter l’avis de la Commission multidisciplinaire des mesures de sécurité (CPMS), un organe consultatif qui s’est déjà prononcé en faveur de sa libération conditionnelle.

Esnal est l’un des trois membres du commando ETA « Argala » avec Frédérique Haranbur xistor et Jon Parot, qui ont été capturés en avril 1990 à Ipar Euskal Herria immédiatement après l’arrestation à Séville du même mois, Henri Parot.

Comme ces trois personnes étaient de nationalité française et que la France n’extrade pas ses ressortissants (cela a été modifié par des ordonnances européennes au sein de l’Union européenne), ils ont été jugés à Paris et condamnés à la réclusion à perpétuité.

Haranburu a réussi à obtenir une libération conditionnelle en novembre 2020, mais pas les deux autres qui sont toujours détenus dans les prisons de Lannemezan (Esnal) et de Muret (Parot), où ils ont été transférés pour se rapprocher de l’endroit où vivent leurs familles.

Si le Sénat acceptait de libérer la peine, le bureau du procureur pourrait faire appel devant la Cour suprême, mais uniquement sur des questions de procédure et non de fond.

Sa sortie de prison se ferait sous un certain nombre de conditions, commençant durant les deux premières années par l’obligation de porter un bracelet électronique et de se conformer au régime de l’assignation à résidence. Il devrait avoir une série de restrictions de mouvement et de responsabilités au cours des dix prochaines années.

En ce qui concerne la défense, en cas de rejet, la Cour suprême a la même possibilité et peut en tout état de cause redemander une libération conditionnelle.

Alaire Boivin

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