La justice nationale rejette l’obligation de la France d’extrader José Urrutikoetxea pour crimes contre l’humanité

Le Collège criminel de la Cour suprême nationale a rejeté la requête de l’Association Dignité et Justice (DyJ) et n’exigera pas de la France la reddition de l’ancien chef de l’ETA José Antonio UrrutikoetxeuJosu Urrutikoetxea sera jugé dans l’affaire de la direction de l’organisation pour crimes contre l’humanité dans tous les meurtres commis depuis 2004.

Dans une décision rendue vendredi dernier, à laquelle Europa Press a eu accès, juges de la deuxième section Ils supposent qu' »il n’y a pas de place pour ce qui a été demandé car l’affaire n’a pas été portée » par la Chambre elle-même sous Josu Urrutikoetxe. Ils rappellent donc que l’ordonnance rendue par le Tribunal Central en 2018 avec l’Instruction n°3, qui a conduit à cette procédure, ne prévoyait pas la clôture du référé pour l’ancien chef de l’ETA.

Elle prévoyait notamment la fermeture d’un dossier de référence pour les prévenus Mikel Carrera Sarobe ‘Ata’, Aitzol Iriondo ‘Gurbitz’ et Garikoitz Aspiazu ‘Cherokee’, qui « purgent leur peine en France ».

Cette réponse de la Chambre criminelle intervient après que Dignité et Justice ait demandé pourquoi la France n’avait pas été invitée à se rendre à Urrutikoetxeu, « exactement le même pays qui est connu pour demander maintenant la remise des autres accusés, mais pas de cette manière ». ça veut dire ? », ont-ils demandé dans une lettre mercredi dernier.

 » COMPLETEMENT INSATISFAIT  » DE LA CHAMBRE

Cette Haute Chambre considère-t-elle, sur la base de ses critères supérieurs, que, pour quelque fait ou raison de droit, il n’est pas possible pour la juridiction espagnole d’obtenir, même temporairement, la signification de l’accusé afin d’être poursuivi pour les crimes allégués ? contre l’humanité, dans laquelle il est poursuivi dans ce résumé, et pour cette raison est donc omis dans la providence ? », a-t-il touché l’association.

En ce sens, DyJ était « complètement mécontent » après que l’arrêt précité de la deuxième section se soit limité « à omettre sans aucun type de motivation, même minime et concise, qui est accusé en l’espèce de crimes, meurtres et massacres de la plus grande gravité ».

L’association souligne donc que les « quatre » prévenus « sont les mêmes en France », ce qui ne leur permet pas de comprendre « la rationalité et la cohérence mêmes » des raisons de ne pas demander l’extradition.

SOUTIEN À LA RECHERCHE

Une enquête à ce sujet a été ouverte en juillet 2015 à la suite de plaintes déposées par Dignité et Justice (DyJ), la Fondation Luis Porter et d’autres victimes de l’ETA. Quelques années plus tard, en 2018, la juge Carmen Lamela a conclu que « Ata », « Gurbitz » et « Txeroki » avaient initié et poursuivi des crimes contre l’humanité, proposant qu’ils soient jugés pour meurtre depuis 2004.

Le juge a conclu qu’une partie de l’enquête après avoir recueilli la déclaration d’enquête de trois membres de la direction de l’ETAqui purgent des peines en France. Ce n’est pas le cas de Josu Urrutikoetxea, qui n’a pas pu être informé de ses poursuites s’il était recherché et saisi à l’époque.

C’est fin mars dernier que la chambre criminelle a décidé de soutenir la direction de l’ETA pour crimes contre l’humanité dans tous les meurtres commis depuis 2004 et a évoqué la possibilité de demander aux autorités françaises d’extrader « Txeroki », « Ata » et « Gurbitz ». « .

Alaire Boivin

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