Le ministre a assuré dans un entretien à BFMTV que la France accepterait les personnes bénéficiant du droit d’asile, mais qu’elles constituent une minorité parmi les migrants car ceux récemment arrivés viennent de pays sûrs.

Darmanin affirme que la plupart des personnes récemment arrivées à Lampedusa viennent de pays comme le Cameroun, le Sénégal et la Tunisie, « où il n’y a pas de dictatures ni de persécutions politiques ou religieuses ».

« Si les gens n’obtiennent pas l’asile, ils doivent être renvoyés immédiatement (…) parce que la France est une grande démocratie, nous acceptons les réfugiés politiques, c’est-à-dire les personnes persécutées », a souligné le chef du ministère de l’Intérieur. Il a ajouté que la France pourrait renvoyer des personnes vers des pays avec lesquels elle entretient des relations diplomatiques.

Darmanin a rappelé que les nouvelles réglementations européennes permettent d’enregistrer tous les migrants à leur arrivée aux frontières de l’UE et d’évaluer s’ils ont le droit d’asile en moins de 15 jours. « La France est disposée à fournir des fonds supplémentaires à l’Italie », a assuré le chef du ministère de l’Intérieur.

Le ministre a également mis en garde contre la menace terroriste après que des menaces d’attentats aient été publiées dans des médias proches d’Al-Qaïda. Darmanin a ajouté que les services sont vigilants en raison des nombreux événements qui se déroulent en France – la Coupe du monde de rugby, la visite du roi britannique Charles III et la visite du pape François à Marseille prévue vendredi et samedi.

De Paris Katarzyna Stańko (PAP)

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