L’alerte « christianophobie » en France : une église est profanée quotidiennement

Selon le ministère français de l’Intérieur, 686 cas de violences contre des chrétiens et au moins 450 des églises profané. En moyenne, près de deux attaques par jour. Il s’agit d’actes allant du vandalisme, en passant par le vol d’invités consacrés jusqu’aux menaces de mort des croyants. Le 8 décembre dernier, une trentaine de paroissiens, réunis en procession à Nanterra pour la fête de l’Immaculée Conception, ont été agressés, agressés, insultés et menacés de mort aux cris de « kouffar », « mécréants ». Quelqu’un sous la reconstruction de l’émetteur Cnews, il criait : « Je jure sur le Coran que je te tuerai. » Quelqu’un d’autre arrachait la torche de la main du croyant et la lançait sur les autres participants.

Cela a également été confirmé par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, aux micros du même diffuseur, aux prises avec un phénomène qui semblait prendre les dimensions d’une véritable urgence. Au 1er janvier, neuf épisodes ont été signalés à travers la France. A Poitieri, dans le département de la Vienne, deux profanations ont eu lieu en quelques jours. Le premier, en l’église Saint-Porchaire, dans la zone piétonne du centre-ville. Deux hommes européens dans la trentaine, ont dit ceux qui ont été témoins de la scène, sont entrés et ont jeté et statue Le Sacré-Cœur de Jésus d’environ un mètre de haut, avant l’évasion.

Cinq jours plus tard, le 6 janvier, une autre église est attaquée, l’église Sainte-Thérèse dans le quartier Bel-Air, à moins de deux kilomètres de Saint-Porchaire. Quelqu’un est entré par effraction ici après avoir fermé pour décapiter « exactement » du moins les six statues qui se trouvaient à l’intérieur : une reproduction de Sainte Thérèse et les cinq personnages de la crèche, dont la Madone, Saint Joseph, l’un des trois sages, le bœuf et l’Enfant Jésus. « Cela m’a fait penser à ce qui se passait en Afghanistan, ils se sont même coupé la tête là-bas », a-t-il déclaré à l’hebdomadaire conservateur. Valeurs actuelles Curé de 81 ans, père Albert Jadaud.

Cependant, il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à assister à la décapitation des « mécréants ». Il suffit de remonter en juillet 2016, lorsque le curé de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, le P. Jacques Hamel, a été tué par deux intégristes, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, alors qu’il servait la messe. Le 29 octobre 2020, c’est pourtant le Tunisien Brahim Aoussaoui, 21 ans, qui a décapité une femme, blessé mortellement une autre et tué un sacristain dans la basilique. Notre Dame à Nice. Dix jours plus tôt, Abdoullakh Anzorov, tout juste âgé de 18 ans, avait été décapité par un islamiste tchétchène. Samuel Paty, professeur dans un lycée de Conflans-Sainte-Honorine, dans l’arrière-pays parisien. C’est pourquoi des gestes comme ceux de l’église Santa Teresa de Poitiers donnent des frissons.

De plus, le prêtre a déclaré pour le même hebdomadaire que les vandales avaient laissé une bougie allumée sur l’un des bancs, menaçant un incendie. Pourtant, le 5 janvier, la Basilique de Saint-Denis, célèbre pour les tombeaux des rois de France, entre en jeu. L’un des lieux symboliques du christianisme ciblé par les dérangés, qui, armés bar, a brisé trois statues et quelques vitrines. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. L’église elle-même a été vandalisée il y a plusieurs années, en 2019. A cette époque, ils ont signalé des dommages aux vitraux et aux orgues. Toujours en début d’année à Genouilly, quelqu’un s’est introduit dans l’église Saint-Symphorien pour briser le tabernacle et voler deux calices avec des invités sacrés à l’intérieur.

Deux autres églises, l’église Saint-Pierre de Bondy et l’église Saint-Germain-l’Auxerrois de Romainville, Seine-Saint-Denis, ont été profané ces dernières semaines. Le ministre de l’Intérieur, qui était en tweet, s’est également rendu sur les lieux il a commenté « Soutien aux catholiques français » pour les attentats qui ont eu lieu ces derniers jours, et annoncé le lancement de plusieurs enquêtes pour identifier les auteurs de ce qu’il définit comme des « actes inacceptables ».

De la laine « Christianophobie« Cependant, selon le journaliste et commentateur, on ne parlerait pas assez de la France qui investit Valeurs actuelles, Charlotte d’Ornellas. La chronique des événements, a-t-il noté, n’est rapportée que sur les pages des journaux locaux. « L’église française semble avoir peur de dire ce qui va se passer », a-t-il pointé dans les micros CnewsCondamnant la « réaction inexistante » des autorités ecclésiastiques et des médias français.

Henri Jordan

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