Le gouvernement français a relevé ses prévisions de croissance économique pour 2021 de 6% à 6,25% et a déclaré qu’il s’attend à atteindre les niveaux d’activité d’avant la crise en décembre.

« La croissance est forte, solide et dynamique », a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, lors de la présentation du budget 2022 à l’Assemblée nationale.

Ce sera le dernier budget du quinquennat d’Emmanuel Macron et le premier « de sortie de crise, de reprise économique et de croissance durable », que le gouvernement veut construire à la majorité, a précisé le ministre.

Ces propos ont été tenus le soir où Macron a présenté un important plan d’investissement de plus de 30 milliards d’euros.

Le Maire a déclaré que la dette publique atteindrait 114% du produit intérieur brut (PIB) en 2022, alors qu’elle est supérieure à 115% cette année, le déficit public ne devant pas dépasser 5% d’ici 2022.

« Nous ne répéterons pas les erreurs de 2008 qui ont gravement nui à l’économie européenne. Nous ne rétablirons pas nos finances publiques à marche forcée et avec l’austérité, nous les rétablirons avec des réformes structurelles », a-t-il déclaré.

Ce semestre, la France devrait avoir un taux de chômage de 7,6%, le niveau le plus bas depuis 2008, selon l’Institut français de la statistique nationale (INSEE).

Le ministre a maintenu sa prévision d’inflation à 1,5 % pour cette année et l’année prochaine et a souligné que la hausse des prix de l’électricité coûterait au gouvernement 600 millions d’euros en soi-disant chèques énergie et 5 milliards en réductions de taxes sur l’électricité.

« L’énergie nucléaire est une solution à la hausse des prix du gaz et à la demande croissante d’électricité dans nos activités quotidiennes », a-t-il déclaré.