Huawei France emploie des centaines de lobbyistes en France. En 2019, l’entreprise a admis avoir dépensé 400 000 PLN pour la promotion de ses produits. jusqu’à 500 mille euros, soit autant que le transporteur national SNCF et plus que le constructeur automobile Peugeot – écrit « Le Monde ».
Le géant chinois est présent en France depuis 2003, dispose de six centres de recherche et coopère avec 300 fournisseurs. Elle emploie des élus locaux, d’anciens parlementaires et diplomates, des hommes d’affaires, des journalistes et des lobbyistes des plus grandes industries françaises. Il s’occupe des sponsorings, acquiert de l’influence dans les ministères et bureaux français et coopère avec presque toutes les sociétés de relations publiques françaises – rapporte « Le Monde ».
D’ici 2023, Huawei a l’intention d’achever construction d’une usine en Alsace. Sa filiale – Huawei Technologies France – promet d’investir 200 millions d’euros et de créer 500 emplois.
Après avoir ouvert un laboratoire de recherche au cœur de Paris en octobre 2020, Huawei a exercé un lobbying intense auprès des politiques et des responsables gouvernementaux car, même s’il peut produire des téléphones, vendre des pièces aux fabricants et opérer en France, il est sous la stricte surveillance des services.
Huawei stimule les investissements dans la technologie 5G en France, mais il n’a pas l’autorisation des autorités pour installer ses antennes 5G pour prendre en charge les réseaux mobiles, et seules les entreprises européennes et américaines auront accès aux principaux routeurs du réseau, c’est-à-dire aux nœuds par lesquels passent tous les réseaux mobiles. les données de communication transitent.
Les opérateurs français Bouygues et SFR considèrent l’entreprise chinoise comme moins chère et plus performante que leurs concurrents européens, mais le 5 février le Conseil constitutionnel a approuvé, au nom de la défense des intérêts nationaux, une loi largement qualifiée d’« anti-Huawei ».
La loi, approuvée le 1er août 2019, garantit « la protection des réseaux de téléphonie mobile contre les menaces d’espionnage, de piratage et de sabotage ».
Les lobbyistes du leader chinois des télécommunications nient fermement les soupçons d’espionnage. «C’est complètement absurde. Il n’y a personne à la DGSI [Dyrekcji Generalnej Służb Wewnętrznych]« Qui croirait cela », lance Jean-Marie Le Guen, membre du directoire de Huawei France.
L’entreprise dispose d’un impressionnant bâtiment à Boulogne-Billancourt, près de Paris, qui constitue son siège social, à partir duquel elle gère toute la politique de lobbying en France.
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