L’Élysée, contacté par le quotidien français, a annoncé que si cette information « très grave » se confirmait, l’éventuelle surveillance du président et des membres du gouvernement ferait l’objet d’une enquête très approfondie.
L’organisation journalistique Forbidden Stories, qui a été la première à mener une enquête sur l’utilisation d’un logiciel espion créé en Israël, a également rapporté que Macron figurait sur la liste noire.
Le directeur de Forbidden Stories, Laurent Richard, qui a généralement confirmé l’information au Monde, a souligné que la question de savoir si le président Macron était effectivement sous surveillance ne peut être confirmée que par l’analyse technique de son téléphone portable. Il a toutefois souligné dans un entretien à la télévision LCI que, que Macron « soit sous surveillance ou non », les analyses prouvent qu’« il y avait un intérêt » à une telle ordonnance.
Selon Le Monde et Reuters, le numéro de téléphone du président aurait été identifié comme une cible potentielle d’infiltration ordonnée par le Maroc. Parmi les personnes qui auraient pu être surveillées à l’aide de Pegasus en 2019 figurait le Premier ministre français de l’époque, Edouard Philippe, rapporte « Le Monde ».
Les numéros du président et des membres du gouvernement français figuraient dans la liste des 50 000. des chiffres analysés dans le cadre d’une enquête menée par Forbidden Stories et Amnesty International. Ces organisations ont partagé les résultats de l’enquête avec 16 rédactions, dont les journaux « Le Monde », « Guardian » et « Washington Post ».
Forbidden Stories et les analyses d’Amnesty International ont montré que l’apparition d’un numéro de téléphone particulier dans la liste signifie que Client Pegasus a exprimé son intérêt pour suivre son propriétaire en infiltrant le téléphone – explique « Le Monde ».
Dans la plupart des cas, l’analyse technique a montré que ces chiffres ont été « infectés » par Pegasus peu de temps après avoir été répertoriés. Parfois cela n’a pris que quelques secondes, rapporte le quotidien français.
Le fabricant de Pegasus, NSO Group, a publié mardi un communiqué dans lequel il assure que le président Macron « n’est pas et n’a jamais été la cible (de l’attaque), et qu’il n’a pas non plus été choisi comme cible par les clients de NSO ». Une entreprise israélienne accusée de partager des données avec des régimes autoritaires affirme que son logiciel est uniquement utilisé pour obtenir des informations contre les criminels et les terroristes.
Mardi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour espionnage de journalistes français. Selon elle, l’infiltration de ses téléphones a été réalisée grâce au logiciel Pegasus à la demande des autorités marocaines.
En France, les cibles comprenaient entre autres: les journalistes du portail Mediapart, les journaux « Le Monde » et « Le Figaro », hebdomadaire le satirique « Le Canard Enchaine », l’AFP et plusieurs chaînes de télévision françaises.
Selon une enquête du consortium de journalistes publiée dimanche, le logiciel Pegasus a suivi au moins 180 journalistes, 600 hommes politiques, 85 militants des droits de l’homme et 65 dirigeants. entreprise de plusieurs pays.
Pegasus introduit dans le smartphone permet de télécharger des messages, des photos, des contacts et même d’écouter les appels de son propriétaire.
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