Six de ses collègues sont partis avec l’ambassadeur, ajoute l’AFP. Le départ de l’ambassadeur a été confirmé par le ministère français des Affaires étrangères.
La France ne reconnaît pas les autorités militaires du Niger
La junte, dirigée par le général Abdourahamane Tchiani, a renversé le 26 juillet le président pro-occidental démocratiquement élu, Mahmoud Bazoum. Le Niger rejoint ainsi d’autres pays du Sahel – le Mali et le Burkina Faso – où les militaires ont pris le pouvoir ces dernières années et, s’éloignant de leurs alliés traditionnels – les États-Unis, la France et l’UE – ont choisi d’approfondir leur coopération avec la Russie.
La France ne reconnaît pas les autorités militaires du Niger, qui fut sa colonie jusqu’en 1960. La junte use d’une rhétorique anti-française, organisant, entre autres, des rassemblements visant ce pays.
Le 25 août, l’armée a ordonné à Itte de quitter le pays dans les 48 heures. Quelques jours plus tard, son immunité diplomatique est levée et la police reçoit l’ordre de l’expulser. Le président français Emmanuel Macron a alors déclaré que le diplomate resterait au Niger malgré les pressions. Il a rapporté plus tard qu’Itte était en fait piégé dans l’ambassade. L’établissement a été encerclé par des soldats et les employés n’ont pas pu se procurer de nourriture.
Cependant, Macron a annoncé dimanche que le personnel diplomatique et militaire français quitterait le Niger. Il reste encore un contingent d’environ 1 500 soldats français stationnés dans le pays, envoyés là-bas pour combattre les jihadistes locaux. La junte met fin aux accords régissant le séjour des militaires français.
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