Premier ministre dans les négociations concernant les migrants. Il frappe Tusk
– Je viens presque directement de Bruxelles après des négociations très difficilesalors qu’en fait plusieurs pays, et en particulier l’Union européenne, ont tenté de forcer la Pologne à accepter l’admission forcée de migrants (…) Je n’ai pas accepté d’abaisser le niveau de sécurité en Pologne – a déclaré le chef du gouvernement lors d’une conférence de presse conférence à Rusocin.
– Si M. Tusk veut un Paris comme celui-ci à Varsovie, je veux plus de Varsovie à Varsovie, de Gdańsk à Gdańsk, plus de paix et de normalité, et non la haine et la haine qui émanent des écrans lorsque le président du PO parle – a poursuivi le chef du gouvernement.
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Morawiecki attaque durement TVN. Les journalistes réagissent immédiatement
Le Premier ministre Morawiecki a juxtaposé les rues calmes des villes polonaises avec des images d’émeutes et d’incendies en Suède et en France, puis a attaqué TVN.
– Vous ne verrez pas ça sur TVN. TVN aujourd’hui, comme Tchernobyl (à la télévision à l’époque de la République populaire polonaise – ndlr) 26 avril 1986 – la télévision communiste de l’époque n’a pas diffusé Tchernobyl. C’est la même chose aujourd’hui, probablement comme toujours sur TVN, juste quelques photos pour que personne ne pense qu’ils mentent complètement. Leur propagande essaie d’être intelligente. TVN et Tchernobyl, je pense que c’est une bonne combinaison. Soit vous commencez à montrer sur TVN ce qui se passe à Paris, Lille, Stockholm et dans d’autres villes, soit cette comparaison avec la télévision du Parti unifié des travailleurs polonais de l’époque de Tchernobyl est la seule comparaison juste, a attaqué Morawiecki.
La chaîne a réagi rapidement aux propos du Premier ministre. Tout d’abord, pendant la conférence, les propos de Morawiecki ont été démentis par un journaliste qui posait des questions, puis Małgorzata Kukuła, la présentatrice du service d’information, a pris la parole à l’antenne.
— Tout d’abord, avant de résumer ce qui s’est passé, voici une réponse au Premier ministre. Ce n’est pas vrai, Monsieur le Premier ministre. Nous vous montrons ce qui se passe à Marseille, Lyon et Paris. Nous l’avons montré ce matin. Nous montrons, parlons et parlons aussi au gars. Ce n’est pas une panacée, comme l’a dit le premier ministre. Ce n’est pas vrai, Premier ministre – a répondu le présentateur.
Émeutes en France
Au total, 1.311 personnes ont été arrêtées de vendredi à samedi lors de la quatrième nuit d’émeutes, de pillages et d’affrontements avec la police dans les villes françaises, a indiqué samedi le ministère français de l’Intérieur. Dans la nuit de jeudi à vendredi, 875 personnes ont été interpellées.
Plus tôt, le ministère de l’Intérieur de Paris avait signalé que 79 policiers et gendarmes avaient été blessés lors des affrontements nocturnes, qu’environ 1 350 véhicules avaient été incendiés et que 234 bâtiments avaient été endommagés ou incendiés.
Rappelons que les émeutes qui ont duré de mardi à mercredi ont été déclenchées par la fusillade de Nahel, 17 ans, par des policiers à Nanterre, près de Paris, lors d’un contrôle routier. Ses funérailles auront lieu samedi. Le Conseil français des cultes musulmans (CFCM) a appelé au calme, estimant que « les images choquantes des banlieues ne feront que renforcer ceux qui stigmatisent leurs quartiers et leurs habitants ».
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