Le mécontentement des agriculteurs à l’égard de la politique bruxelloise exerce une pression sur les décisions politiques des dirigeants de l’État. Le président français Macron recherche un homme politique qui gagnera les faveurs des agriculteurs et mènera le parti de la Renaissance à la victoire aux prochaines élections au Parlement européen.
Selon Politico, le président français Emmanuel Macron craint un mécontentement croissant des agriculteurs et une radicalisation des protestations. Il a déjà demandé à son bureau de porter une attention particulière à ce qui se passe chez les agriculteurs. Il recherche également parmi ses partisans quelqu’un accepté par les agriculteurs pour le nommer chef de la liste électorale du parti Renaissance pour les élections européennes de juin.
«Macron veut prouver qu’il est l’ami des agriculteurs. Mardi, il a promis « d’aider les agriculteurs » à faire la transition vers une économie verte et de « s’assurer qu’ils ne se retrouveront jamais sans solution », écrit Politico. En tant que partisan du Green Deal, Macron souhaite que Pascal Canfin, député européen Renew et ancien chef de la section française de l’organisation non gouvernementale écologique WWF, devienne tête de liste électorale.
Le problème est que, même si Canfin plaît aux partisans de la gauche radicale, en tant qu’ancien chef de l’une des plus grandes organisations environnementales du monde, il ne s’entend pas bien avec les agriculteurs, qu’il accuse d’être « coincés dans le passé ». Macron est conscient que la politique de gauche bruxelloise renforce les partis conservateurs tels que l’Assemblée nationale (Marie Le Pen), et que les agriculteurs mécontents peuvent chercher du soutien pour leurs revendications, entre autres. à cette fête.
L’entourage de Macron l’incite à nommer en tête de liste l’ancien ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, qui en tant que chef du ministère de l’Agriculture s’est opposé à l’accord du Mercosour et à la création de viande dans les laboratoires. Le problème est que Denormandie, qui a quitté la politique en 2022, vante son travail dans le secteur privé et pourrait ne pas écouter la demande de Macron.
Comme vous pouvez le constater, les agriculteurs européens unis ne sont plus des « fouets » et peuvent influencer les politiques aux plus hauts niveaux décisionnels de l’Union européenne. La question est : persévéreront-ils dans cette union jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs objectifs ? Ceux à qui les décideurs ont confié ou confieront le rôle de « calmeurs d’humeur » rempliront-ils réellement leur tâche, ou diront-ils encore une fois : nous le voulions, mais d’autres ne l’ont pas fait ?
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