Mali: Cedeao appelle à un nouveau sommet à Accra vendredi, il est aussi invité par le chef du putsch Goita

Commission de Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedea) a invité le putschiste et président de la Transition au Mali, Assimi Goitad’assister à une réunion extraordinaire qui se tiendra le vendredi 25 mars prochain à Accra, au Ghana. Dans un communiqué, l’autorité a annoncé l’organisation d’un nouveau sommet extraordinaire sur l’évolution de Traversée malienneà la suite d’une récente mission menée par un médiateur et un ancien président nigérian Bonne chance Jonathan aucun accord n’a été conclu avec les autorités puissantes. Dans une note, la commission « loue » le ministère malien des Affaires étrangères et demande « d’informer le président de transition » Goit. Jonathan a terminé lundi sa visite à Bamako sans s’entendre avec la junte militaire sur la date des élections pour ramener le pays sous administration civile. A la fin de sa mission, l’envoyé se borna à déclarer qu’il avaitdiscussions approfondies« Avec une délégation gouvernementale conduite par le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, qui réaffirme l’engagement de la Cedea à faciliter un accord pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Le mois dernier, la Cedeao a officiellement demandé aux autorités d’organiser des élections au cours des 12 à 16 prochains mois après que les autorités de Bamako ont annoncé une période de transition. 36 mois. Un porte-parole du gouvernement a souligné les « derniers » efforts du président pour faire passer Assimi Goit, qui a accepté de réviser le calendrier de 36 mois à 29 mois puis à 24 mois, mais le nouveau mandat « ne peut pas être reporté ». aux yeux des autorités maliennes, « il n’a pas obtenu l’accord du médiateur Cedeao. Goita a alors accusé la Cedea de « ne pas encore prendre suffisamment en compte la complexité des problèmes qui affligent le Mali ». La visite de Jonathan à Bamako, qui avait auparavant arbitré la crise entre les autorités maliennes et la France, fait suite à la décision du Mali de retirer ses troupes présentes au Mali pour contribuer à lutte anti-djihadiste. Au cours des six prochains mois, les hommes de Barkhane et de la Task Force seront en fait transférés dans la région, dont beaucoup au Nigeria, alors que le gouvernement intérimaire s’est rapproché de la société de sécurité russe Wagner. L’élection a suscité de vives inquiétudes au niveau international quant aux méthodes bien connues d’un groupe déjà présent en République centrafricaine et dont le travail est souvent condamné par les autorités des droits de l’homme. Cependant, ils ont eu lieu dans le pays manifestations diverses qui saluent le départ des troupes françaises, contestées depuis un certain temps parce qu’elles ne sont pas considérées comme fiables dans la lutte contre le terrorisme, et au cours desquelles une plus grande présence russe a été saluée. Des milliers de personnes ils sont retournés dans les rues de Bamako et ont exigé le retrait rapide des troupes françaises ainsi que l’incendie du drapeau de l’Union européenne.

Entre-temps, fin janvier, le ministère des Finances de Bamaka a annoncé que les autorités de transition du Mali ne paieraient pas leur dette à la suite des sanctions imposées par la Cedeao et Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), affirmant disposer de réserves suffisantes pour rembourser la dette de plus de 4,5 millions de dollars venant à échéance le 28 janvier. Le ministère a par la suite assuré que le pays rembourserait ses dettes dès la levée des restrictions. La Cedeao a imposé des sanctions en décembre après que le gouvernement militaire a annoncé une quatre ans de retard pour les élections initialement prévues en février après le coup d’État d’août 2020 et de mai 2021. Les sanctions comprennent le gel des avoirs de l’État malien dans les banques commerciales des pays membres de la Cedeao et la suspension des transactions financières mineures. L’Union européenne a également décidé de faire passer interdictions de voyager et geler les avoirs de cinq membres de la chunta malienne après le report des élections par le pays. Selon l’agence de dette Uemoa-Titres de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa), le Mali est en retard d’environ 54 milliards de francs CFA (environ 93 millions USD) en intérêts et en principal de janvier à en raison d’amendes.

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Henri Jordan

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