Comme le note Reuters, la déclaration de Ciotti indique que nous assistons à un affaiblissement du consensus qui existe dans la politique française depuis des décennies, selon lequel tous les autres partis tentent d’empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir.
Les Républicains sont un parti héritier du mouvement gaulliste, qui a gouverné la France il y a de nombreuses années. Cependant, ce parti ne joue actuellement pas un rôle aussi important sur la scène politique – il dispose de 62 sièges au Parlement dissous par Macron.
Philippe Gosselin, parlementaire républicain, a déjà annoncé dans une interview à Reuters qu’il quitterait le parti en raison des propos de Ciotti. Olivier Marleix, qui dirige le club républicain à la chambre basse du Parlement, a écrit dans X que Ciotti « parle pour lui-même » et qu’il devrait démissionner de son poste de président du parti.
Coopération entre Les Républicains et le parti de Marine Le Pen ? Le camp d’Emmanuel Macron parle de honte
L’équipe de Macron a qualifié les propos de Ciotti de « honteux ». Le chef du ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ancien membre des Républicains, a comparé la déclaration de Ciotti à l’accord conclu à Munich en 1938 par la France et la Grande-Bretagne avec le Troisième Reich, qui permettait à Adolf Hitler d’occuper une partie de la Tchécoslovaquie.
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