Abdelhamid Sabiri a toujours été exceptionnel. Au total, il n’a joué que 33 matchs en première ou en deuxième division pour le 1. FC Nuernberg et le SC Paderborn. Il y a deux ans, il a rejoint l’Ascoli Calcio et est joueur de la Sampdoria depuis janvier. Il est donc prudent de dire qu’il n’a pas encore complètement pénétré la grande scène du football. Et puis le joueur de 26 ans est devenu le premier buteur de son équipe lors des tirs au but contre l’Espagne.
Le milieu de terrain est resté calme, a commandé le coin droit et a grandement contribué à la plus grande sensation du Maroc dans cette Coupe du monde. C’est ce qu’on appelle la première place dans un groupe avec la Croatie et la Belgique, puis l’élimination de l’Espagne en huitièmes de finale. Et pourtant, cette représentation n’a pas encore dit son dernier mot. « Pour nous, footballeurs, c’est le plus beau jour de notre vie. Ce n’est pas facile d’arriver là où nous sommes maintenant. Nous l’avons mérité », a déclaré Sabiri plus tard.
Sabiri, qui a également fait cinq sélections pour l’Allemagne U21 avant ses débuts pour le Maroc le 23 septembre 2022, est une partie importante de l’équipe qui a atteint de manière inattendue les quarts de finale. Cette équipe défend efficacement. Ils ont renvoyé chez eux la « génération dorée » belge et maintenant ils ont éliminé les Espagnols.
Le Maroc ne jouera peut-être pas aussi spectaculairement que les autres équipes des quarts de finale. Contre cette équipe, cependant, il est extrêmement difficile de marquer ou même de créer des occasions franches. Seul le Canada pouvait marquer contre eux.
Le favori est le Brésil
Fidèle à la devise « l’attaque fait gagner les matchs, la défense gagne les championnats », le Maroc poursuit sa marche triomphale et affronte le Portugal samedi (16h00). D’autres compétitions promettent d’être tout aussi intéressantes. Le Brésil affrontera la Croatie vendredi (16h00 CET), puis l’Argentine affrontera les Pays-Bas (20h00 CET) et l’Angleterre et la France se rencontreront également samedi (20h00 CET). Rarement dans l’histoire de la Coupe du monde n’y a-t-il eu une telle accumulation de matchs de haut niveau en deux jours.
Le fait que les Allemands aient été éliminés en phase de groupes prouve parfaitement à quel point ils sont loin de la classe mondiale. Hansi Flick, cependant, est resté entraîneur de l’équipe nationale.
Le Brésil a été le meilleur en quarts de finale. Neymar, revenu de blessure en phase de groupes, a le plus impressionné jusqu’à présent. Il ne s’agit pas seulement de la puissance d’attaque que l’équipe génère, mais du fait que jusqu’à présent, il n’y a eu aucune faiblesse apparente dans cette équipe. Devant, face au grand Alisson dans le but, il y a un pack défensif de quatre hommes, avec le vétéran de 38 ans Thiago Silva jouant le rôle principal.
Au milieu de terrain, Casemiro prouve qu’il fait partie des six meilleurs mondiaux. L’offensive est sans précédent : une attaque à trois avec Raphinha, Richarlison et Vinicius Junior ne peut pas être contrôlée par l’adversaire en raison de leur vitesse. Ensuite, il y a Neymar, qui peut aussi agir comme un électron créatif et libre. Le Brésil établit la norme au Qatar. Si les Canarinhos parviennent à poursuivre cette démonstration de force, ils remporteront certainement l’or.
Infantino fait l’éloge de la Coupe du monde au Qatar
Le tenant du titre aborde cette rivalité avec une certaine distance. La France joue toujours avec le style discipliné de l’entraîneur Didier Deschamps, mais en la personne de Kylian Mbappé, elle a peut-être le meilleur individualiste de la Coupe du monde. Cela rend également cette équipe empilée imprévisible.
Il en va de même pour Lionel Messi. Lors de sa dernière Coupe du monde, le joueur de 35 ans joue de manière sensationnelle. Beaucoup de ses coéquipiers, contrairement à lui, ne jouent pas au niveau mondial, ce qui rendra difficile pour la star du Paris Saint-Germain de décrocher l’or qui manque à sa belle collection. Il en va de même pour l’Angleterre et la Croatie. Ces équipes sont centrées autour des capitaines Harry Kane et Luka Modric. Ils peuvent rivaliser avec de grandes équipes nationales, mais ils ne seront guère parmi les favoris.
Et le patron de la FIFA ? Gianni Infantino a reconnu avoir vu « la meilleure phase de groupes de Coupe du monde de l’histoire ». Il s’attend à ce que les quarts de finale, les demi-finales et la finale soient au même niveau.
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