La France organise pour la septième fois le sommet des pays les plus industrialisés. – Nous avons travaillé toute l’année avec les représentants des ministères de l’Intérieur des pays du G7 pour faire du sommet de Biarritz un succès – a assuré le chef du ministère français de l’Intérieur, Christophe Castaner.
Cependant, cela ne s’est pas fait sans problème. Vendredi soir (23 août) Des affrontements entre opposants au sommet du G7 et forces de l’ordre ont eu lieu près de Biarritz. Les manifestants ont tenté de bloquer l’accès de la police au camp en construisant des barricades de fortune. La police a utilisé des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Depuis le sommet de Seattle, il y a vingt ans, de tels incidents se produisent régulièrement.
Le président Macron veut parler des incendies en Amazonie
Lors du sommet de cette année, le président Macron souhaite parler des incendies dans la forêt amazonienne. En réponse, le président du Brésil (accusé par l’UE d’avoir abattu et incendié les forêts amazoniennes) a accusé Macron sur Twitter de « mentalité colonisatrice », affirmant qu’il « s’attaque de manière instrumentale au problème interne du Brésil et d’autres pays du bassin amazonien ». « Le président français ne lui était pas redevable et il a qualifié son homologue brésilien de « menteur », rappelant que Bolsonaro l’avait induit en erreur sur sa politique climatique lors de la réunion du G20 de juin à Osaka.
Macron a également annoncé que la France ne pouvait pas soutenir l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le bloc sud-américain du Mercosur, dont fait partie le Brésil. Vendredi soir, les médias français ont annoncé que Paris disposait du « soutien total » de la Finlande, du Premier ministre britannique Boris Johnson et surtout de la chancelière allemande Angela Merkel.
Cependant, le gouvernement allemand a précisé que La décision du président français n’est « pas une réponse adéquate » aux incendies de forêt actuels en Amazonie. Selon Berlin, « la rupture des accords avec le Mercosur ne contribuera pas à réduire la déforestation des forêts tropicales brésiliennes ». Toutefois, l’accord « contient un chapitre ambitieux sur le développement durable et des dispositions contraignantes sur la protection du climat », a-t-on souligné.
Dans un communiqué publié par l’Élysée Macron a qualifié les incendies de la forêt amazonienne de meurtre écologique et a appelé les participants au sommet du G7 qui débute samedi à sauver « notre maison qui brûle ».
Le président a présenté trois propositions : mobiliser les membres du G7 et d’autres pays pour lever des fonds afin de reboiser les zones brûlées le plus rapidement possible ; créer des mécanismes puissants pour prévenir de tels incendies ; trouver des formes de gestion appropriées qui impliquent les organisations non gouvernementales et les peuples autochtones beaucoup plus étroitement qu’auparavant. Selon Macron, le processus de déforestation industrielle doit également être absolument stoppé.
Les commentateurs français ont largement soutenu les actions de leur président. Cependant, les experts émettent des réserves, notamment : la majorité des écologistes accusent encore Macron, le G7 et l’Occident tout entier de mener des politiques incompatibles avec l’écologie.
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