Travailler en France. La « clause Molière » introduit de nouvelles restrictions pour les travailleurs étrangers

Dans la région capitale, l’Ile-de-France, la « clause Molière » a été adoptée. Selon ces réglementations, les travailleurs qui ne parlent pas français ne pourront pas trouver d’emploi dans les transports ou dans les travaux financés par l’argent public dans la région. Cette affaire suscite beaucoup de polémiques.

Selon la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, personnalité politique républicaine de droite, Valérie Pécresse, il s’agit de la sécurité des travailleurs. Ils sauront quels dangers les attendent sur le chantier et comprendront les instructions. Il s’agit aussi prestations sociales.

En fait, cela est également dicté par la volonté de limiter l’emploi des travailleurs non français aux conditions applicables dans leur pays d’origine, où les charges sociales sont moins élevées.

Les partis verts, socialistes, de gauche et centristes protestent contre les réglementations introduites. Ils estiment que cette décision porte préjudice aux immigrés qui résident légalement dans ce pays, pour qui le travail n’est pas seulement un moyen de survie, mais aussi un élément d’intégration sociale.

Les écologistes ajoutent que la règle introduite a clairement des connotations politiques car elle a été adoptée quelques semaines avant les élections présidentielles. Les hommes d’affaires protestent également et soulignent que des qualifications professionnelles élevées sont importantes, souvent supérieures à celles des travailleurs locaux.

Rappelons qu’il s’agit d’une énième évolution de la législation française qui, sous prétexte de sécurité et de meilleur contrôle, introduit de réelles difficultés pour les travailleurs étrangers dans la Seine. À partir de janvier, ce qu’on appelle la « carte d’identité professionnelle ». Cet instrument de contrôle, destiné en premier lieu à lutter contre le travail illégal dans le secteur de la construction, s’applique principalement aux travailleurs détachés. La plupart d’entre eux sont polonais.

Toutes les personnes travaillant sur les chantiers en France doivent se munir de documents, semblables à des cartes de crédit et équipés d’un QR code, d’ici la fin de l’année. Cela s’applique à un demi-million d’entreprises et à plus de 2 millions de personnes (plus d’informations ici)
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Josée Perreault

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