Troubles dans les rues et au Parlement – ​​​​EURACTIV.pl

Après la décision d’approuver sans vote la loi sur le relèvement de l’âge de la retraite, il y a eu un tollé dans les rues françaises. Les manifestants ont incendié des poubelles, érigé des barricades et jeté des pierres sur les policiers. Aujourd’hui, le sort des motions de censure présentées par l’opposition sera décidé au Parlement.

Gouvernement du Premier ministre Elizabeth Borne a décidé d’appliquer l’art controversé. L’article 49 3 de la Constitution française craint qu’il n’y ait pas une majorité suffisante à l’Assemblée nationale pour soutenir la question fondamentale du président. Emmanuel Macron réforme des retraites. Bien que cette possibilité ait été admise dès le départ, les experts ont souligné que sa mise en œuvre entraînerait une réduction supplémentaire de la crédibilité du gouvernement.

C’est ce qui s’est passé : l’opposition n’a rien négligé entre les mains du gouvernement, des manifestations ont éclaté dans les rues et, selon l’un des derniers chercher Le soutien du public à Macron est tombé à 28 %, le niveau le plus bas depuis les manifestations des « gilets jaunes » en 2019.

Aujourd’hui, c’est un vote clé

La procédure utilisée par le gouvernement permet à l’opposition de présenter des motions de censure. Deux ont été reçus – l’un présenté par l’ancien chef de l’Union nationale d’extrême droite (ex-Front national). Marina LePen et le second, présenté par le président du groupe parlementaire centriste, Liot, avec le soutien de toute la gauche Bertrand Pancher.

Parlementaires ils se disputentque la décision du gouvernement français d’adopter la réforme sans vote est « l’aboutissement d’un déni inacceptable de démocratie » et témoigne d’un « mépris des institutions ». L’opposition attire également l’attention sur le manque de soutien du public aux changements et sur le travail effréné des deux chambres du Parlement, qui a abouti à un raccourcissement des débats et à une violation des principes d’une législation adéquate.

Pour renverser le gouvernement, 287 députés sur les 577 membres de l’Assemblée nationale doivent voter en faveur de la motion. Bien que largement considérés comme improbables, les votes de 61 républicains de droite valent leur pesant d’or. Bien que le chef du groupe Éric Ciotti a annoncé qu’aucun d’entre eux ne voterait en faveur de la motion, mais certains d’entre eux envisageaient de le faire – selon les sources, 10 à 15 députés.

« Nous avons collectivement fait le choix que le gouvernement assume ses responsabilités. Il n’y a pas de décision politique plus difficile que celle-ci », a déclaré ce week-end le ministre de l’Économie et des Finances. Bruno Le Maire. Auparavant, dans une interview, « Le Parisien » avait appelé à « revenir à l’esprit » les Républicains ayant exprimé leur volonté de voter en faveur de la motion de censure.

Les Français disent « non » aux réformes

Quel que soit le résultat du vote, le gouvernement d’Elisabeth Borne se trouve dans une situation très difficile. La France a connu de violentes manifestations depuis la décision de jeudi de sauter le vote sur la réforme. Les Français sont descendus dans la rue, entre autres. à Paris, Bordeaux et Lyon. Il y a eu des affrontements avec la police : les manifestants leur ont lancé des pierres et la police a répondu avec des gaz lacrymogènes.

Certains manifestants ont érigé des barricades, incendié des poubelles et brisé des vitrines de magasins. Vendredi, plus de 300 arrestations ont été enregistrées à travers le pays. En raison du « risque sérieux de trouble à l’ordre public », les services français ont interdit le lendemain les réunions sur les Champs-Elysées et autour du Parlement.

Outre les manifestations de rue, les Français poursuivent également leurs grèves – l’une des plus sévères étant celle menée auprès du géant pétrochimique français TotalEnergies, qui exploite un tiers des stations-service du pays. Et oui, comment servi « Le Figaro », dans les Bouches-du-Rhône, à un moment donné, une station sur quatre est tombée en panne de carburant.

La grève des travailleurs de la mort à Paris a également eu un fort impact, puisque ses effets se sont rapidement fait sentir dans les rues de la capitale. Vendredi dernier, 12ème jour de grève, la mairie informé pour 10 000 tonnes de déchets non collectés.

Alaire Boivin

"Ninja typique de la télévision. Amoureux de la culture pop. Expert du Web. Fan d'alcool. Analyste en herbe. Amateur de bacon en général."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *