L’hémoglobine du ver des sables possède des propriétés uniques car elle améliore considérablement la capacité du sang à transporter l’oxygène. Pour cette raison, les représentants du sport s’intéressent beaucoup à la préparation basée sur celle-ci, qui est actuellement en cours de développement médical. Franck Zal a révélé que des représentants d’une des principales équipes cyclistes l’avaient déjà contacté !

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– J’ai reçu un appel d’un célèbre cycliste dont l’équipe participe au Tour de France. Il s’est interrogé sur la possibilité de se procurer ce produit pour lui-même, a indiqué Zal dans un entretien à « L’Equipe ».

Cependant, Pekka Rauhala, médecin spécialiste au Centre finlandais pour l’éthique du sport, estime que la « superhémoglobine », comme les représentants du cyclisme appellent la préparation du ver des sables, ne fonctionnera pas comme agent dopant, du moins au stade initial.

– Cette hémoglobine diffère considérablement de l’hémoglobine humaine en termes de structure, son identification ne représente donc aucun défi pour les analyses modernes. Il existe déjà une méthode pour le détecter. De plus, pour produire l’effet souhaité par l’athlète, la préparation devrait pénétrer dans son organisme non seulement à très forte dose, mais aussi… juste avant la compétition, car elle se décompose très rapidement dans le sang – a expliqué Rauhala dans une interview à « Helsingin Sanomat ».

La « superhémoglobine », testée chez le rat, a pu être détectée – selon la dose – quatre à huit heures après l’administration. Il ne serait donc pas difficile pour les inspecteurs de l’Agence mondiale antidopage de prouver la fraude parmi les athlètes qui se préparaient.

RI, Polsat Sport